Éric Duvivier, neveu du cinéaste Julien Duvivier, entame des
études de médecine à Paris, tout en animant en parallèle le ciné-club Art et
Science qui organise ses séances au musée de l’Homme avec le concours du
mensuel Sciences et avenir. Il crée en 1947 le Centre international du
film médical et lance, la même année, le Ier Congrès international du film
médical, qui fait salle comble au palais de la Mutualité.
Éric Duvivier délaisse ses études pour réaliser des films chirurgicaux et
médicaux. Il tourne son premier court-métrage en 1948. Sa filmographie ne compte
pas moins de sept cents titres.
Ses courts-métrages, compilés en programmes thématiques, sont diffusés par le
Centre international du film médical et présentés un peu partout en France
devant de larges publics de spécialistes. Les entrées sont d’abord payantes
puis financées par l’industrie pharmaceutique qui assure également la
coproduction des réalisations.
Parmi ses sujets de prédilection figurent les films de chirurgies oculaire et
cardiaque, ainsi que les prises de vues endoscopiques. Mais c’est assurément la
psychiatrie qui va asseoir définitivement sa réputation.
Cette production exemplaire prend fin au début des années 1990, période de
profonde transformation pour l’industrie pharmaceutique.
Son abondante production est désormais déposée au
Conservatoire régional de l’image (CRI) de Nancy pour les négatifs et copies de
films, et à la FMSH Paris pour les reports vidéo.
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