Documentaire
Notice
Langue :
Français
Crédits
M. BAHELFER (Réalisation), O. FESSLER (Réalisation), A. HAMZA (Réalisation), I. HOLODENKO (Réalisation), J. WEINFELD (Réalisation), CCE Commission Centrale de l'Enfance (Production)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/xbhd-cg14
Citer cette ressource :
CERIMES. (1946, 1 janvier). Nous continuons. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/xbhd-cg14. (Consultée le 19 mars 2024)

Nous continuons

Réalisation : 1 janvier 1946 - Mise en ligne : 1 janvier 1946
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Descriptif

Ce film présente l'action de la COMMISSION CENTRALE DE L'ENFANCE auprès de l'UJRE (*) née à la Libération. Au début de 1945, la CCE a poursuivi au grand jour l'action de la résistance en faveur de l'Enfance juive. Sa tâche principale et immédiate fut le regroupement des enfants juifs, victimes du nazisme et du régime de Vichy, orphelins ou demi orphelins, l'aide aux familles éprouvées (aux mères ou pères restés seuls avec un ou plusieurs enfants), la prise en charge et le placement en nourrice ou en établissement médical des enfants fragiles et malades.Par ailleurs une action de solidarité fut menée en faveur de toute une population juive démunie, souvent sans abri, sans travail. La tâche urgente, prioritaire et de loin la plus importante, fut cependant d'organiser la vie et l'éducation des orphelins juifs de parents déportés, ainsi que des partisans tombés face à l'ennemi les armes à la main, ou d'otages fusillés par l'occupant nazi.C'est ainsi que sa première action, sera de créer des Maisons pour les Enfants de Fusillés et Déportés dont elle assura l'éducation, jusqu'à leur autonomie.A partir de 1945, l'UJRE développe son mouvement de Jeunesse : après le mouvement des Cadets, elle charge la CCE de développer, outre les Foyers, des centres de colonies de vacances, qui fonctionneront jusqu'en 1988, ainsi que des patronages (écoles complémentaires) qui prospérèrent dans plusieurs arrondissements de Paris.Tous ces enfants, nés en France, étaient des filles et des fils des juifs immigrés entre les deux guerres, la plupart de culture yiddish laïque et progressiste.Michel SZTULZAFT, Vice-président de l'AACCE (Association des Amis de la CCE) Délégué à la Mémoire(*)Prolongeant l'action des groupes de combat Solidarité, l'U.J.R.E. (Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide) naît dans la clandestinité en 1943 et se constitue après la Libération de Paris, le 13 Novembre 1944, en association régie par la loi de 1901. Ses statuts indiquent son objet : * Unir tous les juifs dans la lutte pour la libération totale de la France * Permettre aux juifs de réintégrer leur place dans la communauté française et d'y reprendre tous leurs droits afin d'y remplir leurs devoirs * Détruire toutes les calomnies répandues par la propagande d'inspiration raciste * Prendre en main la défense des intérêts légitimes des juifs de France tant devant l'opinion que devant les pouvoirs publics