La gestation pour autrui : restituer la France dans le monde - représentations, encadrements et pratiques

Descriptif
La Gestation pour autrui (GPA) est une pratique très ancienne mais
aujourd’hui médicalisée et globalisée. Si elle représente un recours
minoritaire lorsque l’on considère l’ensemble des nouvelles techniques
reproductives disponibles et utilisées dans le monde (inséminations
artificielles, fécondation in vitro, don de gamètes), elle est en
revanche la pratique la plus controversée. Mobilisant le corps
reproducteur des femmes pour le compte d’autrui, dissociant la maternité
et participant à la pluralisation de la parentalité, elle suscite de
vifs débats sur la scène publique et médiatique, y compris en France qui
s’illustrent principalement à travers les arguments présentés comme
antagoniques du libre choix, de la liberté reproductive d’une part, de
la marchandisation des corps, de l’enfant à naître et de l’exploitation
des femmes d’autre part. La pratique est d’autant plus discutée
lorsqu’elle est transnationale et qu’elle fait l’objet d’une transaction
financière entre des femmes pauvres, donc considérées comme
vulnérables, de pays émergents ou en développement et des individus ou
couples aisés, venant le plus souvent de pays riches ou développés.
C’est le cas notamment de la situation en Inde ou de certains pays de
l’Europe de l’Est, qui mobilise la presse et les médias nationaux et
internationaux.
Ce colloque est organisé par l'Institut
National d’Etudes Démographiques (INED), l'Ecole de Hautes Etudes en
Sciences sociales (EHESS), l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne,
l'Université Paris 2 Panthéon-Assas, le Muséum National d’Histoire
Naturelle.
Vidéos
Introduction du colloque : Virginie ROZÉE (INED, France) La GPA dans son contexte normatif – 1ère partie Présidente : Anne-Marie LEROYER (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France)
La GPA dans son contexte normatif – 2ème partie Présidente : Irène THERY (EHESS, France) Hugues FULCHIRON (Université Lyon 3, France) La gestation pour autrui : un problème juridique «
Président : Laurent TOULEMON (INED, France) Jacques TOUBON (Défenseur des droits, France) L’action du Défenseur des droits et les droits de l'enfant au prisme de son intervention sur
Présidente : Françoise SHENFIELD (University College London Hospital, United Kingdom) Maria Eugenia OLAVARRIA (CONACYT, Mexico) et Françoise LESTAGE (CEMCA, Mexico) Surrogates, Doctors and
Président : Gilles PISON (Muséum national d’histoire naturelle, France) Sheela SARAVANAN (University of Heidelberg, Germany) Liberty for Whom? Reproductive Justice and Surrogacy Arrangements
Présidente : Virginie ROZEE (INED, France) Sharmila RUDRAPPA (University of Texas, United States) What Difference Does Money Make? Surrogate Mothers in Bangalore, South India Elly TEMAN
Présidente : Jennifer MERCHANT (Université Paris 2 Panthéon-Assas, France) Marc PICHARD (Université Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense, France) « Maternité de substitution » ou « commande d
Président : Israel NISAND (Université de Strasbourg, France) Hélène MALMANCHE (EHESS, France) L’enfantement : une « description épaisse » de la GPA Jérôme COURDURIES (Université