Entretien
Notice
Langue :
Français
Crédits
Philippe KERGRAISSE (Réalisation), Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS (Production), Vincent Bonnecase (Intervention)
Conditions d'utilisation
©Direction de l'Image et de l'Audiovisuel/EHESS/2019
DOI : 10.60527/1fpk-nb66
Citer cette ressource :
Vincent Bonnecase. EHESS. (2019, 5 novembre). Les prix de la colère Une histoire de la vie chère au Burkina Faso. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/1fpk-nb66. (Consultée le 10 juin 2024)

Les prix de la colère Une histoire de la vie chère au Burkina Faso

Réalisation : 5 novembre 2019 - Mise en ligne : 25 novembre 2019
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Descriptif

Vincent Bonnecase

 Étudier comment la colère de citoyens ordinaires s’exprime le plus souvent à bas bruit, mais parfois aussi en mouvements de rue informels et quasi insurrectionnels, et en quoi les prix structurent ces mécontentements, voilà ce dont il s’agit dans cet ouvrage. Au Burkina Faso, la « vie chère » occupe aujourd’hui une place centrale dans les difficultés matérielles et les sentiments d’injustice ressentis par les classes populaires. L’augmentation des cours de biens de consommation courante a ainsi suscité des mobilisations parfois violentes dans ce pays depuis le début des années 2000, et alimente également un mécontentement plus diffus à l’encontre des autorités jugées responsables des prix.

À partir d’une enquête menée dans les quartiers populaires de villes burkinabè, l’auteur traite d’un phénomène peu étudié : la place grandissante des prix dans l’expression de la colère au sein de sociétés contemporaines. Cette colère est interrogée sous l’angle de la vie quotidienne et des représentations populaires de l’économie, sous celui de l’histoire de la politique des prix et des traces qu’elle a laissées dans les mémoires, et enfin sous celui de différentes formes de mobilisations (manifestations, émeutes, pillages). Au-delà du cas du Burkina Faso, cet ouvrage propose une réflexion plus générale sur l’évolution des modes de gouvernement et de leurs contestations à l’ère néolibérale.

 

Intervention