Chapitres
- Les filiations intellectuelles de Simon Harel03'44"
- Les processus de reconstruction identitaire à l'oeuvre dans la littérature québécoise09'13"
- L'écriture migrante ou la problématique de la transmission mémorielle brisée04'44"
- La question de l'altérité chez les écrivains migrants : réflexion sur les processus identitaires et altéritaires05'15"
- Les mouvements littéraires québécois12'06"
- Reconstruction identitaire à partir de modèles narratifs apparemment conflictuels05'26"
- Projets intellectuels11'41"
Notice
Littératures migrantes
- document 1 document 2 document 3
- niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif
Chercheur et auteur prolifique, professeur au département d’études littéraires de l’université du Québec à Montréal, Simon HAREL est également le seul lauréat 2009 de la Fondation Trudeau au Québec. Outre sa formation littéraire et son titre de docteur en littérature, il suit l’enseignement de Julia Kristeva à l’issue duquel il obtient un doctorat en psychanalyse, discipline qu’il exercera pendant plusieurs années.
Préoccupé par la question de la subjectivité, il s’interroge sur les « processus de subjectivation sociale », sur la façon dont les communautés sociales élaborent des registres d’identification volontaires sous la forme d’identification à une nation, à un un état, et comment ces identifications sont malléables, flexibles.
A travers de multiples exemples littéraires issus de la littérature des écrivains migrants, il examine les questions de temporalité et d’emplacement de la mémoire culturelle. Il pose la problématique de la transmission mémorielle brisée, de la cassure perçue sous le mode d’une réinvention possible de l’identité. Cette cassure, dont l’origine est la violence historique, coloniale, génère des identités composites et des métissages culturels.
Certains modes d’expression littéraires - tels que le théâtre avec l’humour, le burlesque par exemple - sont des terrains propices à une remise en question de l’identité, à une mise en cause des certitudes identitaires et à une reconstruction, une recomposition de l’identité.