Notice
UNE ARCHÉOLOGIE PERSONNELLE DE LA PHYSIQUE CARROLLIENNE
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Descriptif
La relativité einsteinienne possède une limite bien connue, la relativité galiléenne, qui régit la chronogéométrie de la physique classique, et qui correspond au cas où la vitesse-limite serait infinie. Mais il existe aussi une limité « antigaliléenne », parfaitement cohérente, qui décrit un monde où la vitesse-limite serait nulle. En 1965, j’ai publié un article exhibant cette limite jusque là ignorée du groupe de Lorentz, que je baptisai « groupe de Carroll » en raison de son contenu physique paradoxal. Son intérêt me semblant plus curieux que pertinent, je l’ai publié en français dans un journal assez peu lu. C’est avec un très grand étonnement que j’ai vu ce papier acquérir une certaine notoriété un demi-siècle plus tard et donner naissance à une « physique carrollienne » qui se développe en ce moment et trouve des applications en gravitation quantique, supersymétrie, supercordes et autres domaines à la mode. Cette histoire offre un exemple que je crois instructif de la complexité du développement historique des sciences et de la diversité de ses échelles temporelles, ce qui n’est pas sans conséquences pédagogiques, épistémologiques, etc.
Thème
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