L'Anthropocène : un tremplin pour l'écoféminisme ?

Cette communication a été enregistrée dans le cadre d'une séance des Ateliers du genre en partanariat avec le théâtre de la Renaissance

Résumé de la Communication : 

Elle présente ici, en préambule au spectacle "encore plus, partout tout le temps", une réflexion sur la façon dont la notion d'Anthropocène a permis aux perspectives écoféministes d'être discutées dans la sphère académique française. Il s'agit plus généralement d'interroger la façon dont l'écoféminisme bouscule une vision par défaut patriarcale et technocratique de la crise écologique contemporaine.

Autrice : 

Noémie Moutel est doctorante en études culturelles anglophones. Sa thèse porte sur les trajectoires d'émancipation écoféministes dans la littérature nord-américaine, étudiée à partir des travaux de Theodore Roszak. Elle a déjà publié plusieurs articles dont, en français et en accès libre : « La Métaphore du Viol de la Terre: une proposition écoféministe », Écologies et Humanités 2018. Elle a rejoint le CRESEM en 2021, son axe Poétique et Perception, et OIKOS, son atelier de recherche en écopoétique.

En parallèle de ses productions académiques, Noémie est aussi l'autrice d'une conférence « gesticulée » (mêlant ce qu'on appelle les savoirs chauds expérientiels, voire intimes et les savoirs dits froids transmis de façon plus académique, abstraite ou distanciée), et assure également des formations à cet outil d'éducation populaire.