Conférence
Notice
Langue :
Espagnol, castillan
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/ggq9-4b49
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2018, 30 mai). Pour le droit collectif à la ville. Initiative scientifico-citoyenne pour le relogement solidaire des populations affectées par le séisme du 19 septembre dans la Ville de México. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/ggq9-4b49. (Consultée le 12 décembre 2024)

Pour le droit collectif à la ville. Initiative scientifico-citoyenne pour le relogement solidaire des populations affectées par le séisme du 19 septembre dans la Ville de México

Réalisation : 30 mai 2018 - Mise en ligne : 10 septembre 2018
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Descriptif

Cette communication a été filmée lors du colloque international "Le droit à Lefebvre" qui s'est déroulé du 29 au 31 mai 2018 à Caen.

 En France, l’œuvre d’Henri Lefebvre n’a pas eu le plus grand des succès, contrairement au continent Américain où ses travaux ont fortement résonnés. Henri Lefebvre est aussi considéré comme un personnage influent de mai 1968 pour avoir promu l’autonomisation de ses étudiants au sein de la très hiérarchisée université de l’époque, et aussi pour avoir démontré les excès de la mondialisation capitaliste et de l’urbanisation. A 50 ans de ces révoltes étudiantes et de la publication du livre Le Droit à La Ville, par cet appel à colloque international et pluridisciplinaire, nous travaillerons donc à l’actualisation de la pensée lefebvrienne pour célébrer une œuvre à la croisée de la philosophie, de la géographie et de la sociologie, attachée à révéler les possibles déjà-là de l’émancipation ainsi qu’à l’analyse du capitalisme contemporain. Nous questionnerons la validité et l’actualité des outils conceptuels, méthodologiques et analytiques que l’auteur a légués dans la continuité des travaux amorcés à l’UNAM (Mexico) en 2016.

Juanita Ochoa est enseignante à l'UniversitéAutonome de la Ville de México.

Suiteaux deux tremblements de terres qu’a connus le Mexique en septembre2017, l’auteure rapporte et analyse les « mouvements »des masses populaires qui se sont dirigées spontanément vers lesespaces de désastres, et se sont auto-organisés pour sauverdes vies coincées sous les édifices écroulés. Beaucoup deces efforts citoyens ont été interceptés, stoppés ou sabotés parla police et les militaires, ce qui ici est interprété comme unenégation du droit à la ville. Pourtant, les citoyens, àtravers des initiatives ponctuelle ou plus durable, comme celle desscientifiques engagés avec la société, se sont organisésnon seulement pour sauver des vies, mais pour dénoncer l’action del’Etat qui visait plus à protéger la propriété privée qued’organiser la reconstruction et exiger de reloger ceux qui onttout perdu.

 

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