Conférence
Notice
Date de réalisation
Lieu de réalisation

Zoumaï, Marseille

Langue :
Français
Crédits
Simon Dumas Primbault (Organisation de l'évènement), Nicolas Levernier (Organisation de l'évènement), Bruno Andreotti (Intervention), Aurélie Biancarelli (Intervention), Muriel Le Roux (Intervention), Simon Dumas Primbault (Intervention), Nicolas Levernier (Intervention)
DOI : 10.60527/z5sm-5346
Citer cette ressource :
Bruno Andreotti, Aurélie Biancarelli, Muriel Le Roux, Simon Dumas Primbault, Nicolas Levernier. OELab. (2024, 24 septembre). Science et politique - Table ronde #1 du cycle "Repenser la recherche scientifique au XXIè siècle". [Podcast]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/z5sm-5346. (Consultée le 25 avril 2025)

Science et politique - Table ronde #1 du cycle "Repenser la recherche scientifique au XXIè siècle"

Réalisation : 24 septembre 2024 - Mise en ligne : 24 octobre 2024
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Descriptif

La première table ronde du cycle “Repenser la recherche scientifique au XXIè siècle” s’est tenue à Zoumaï le mardi 24 septembre 2024 et a porté sur les liens entre la science, le politique et la sphère économique. En présence de : 

  • Bruno Andreotti (professeur de physique, Université Paris-Cité, membre du collectif RogueESR),
  • Aurélie Biancarelli (adjointe au maire de Marseille, déléguée à l’enseignement supérieur, la vie étudiante et la recherche),
  • Muriel Le Roux (directrice de recherche en histoire des sciences et des techniques, directrice adjointe de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine).

Voici les questions que nous avons posées à nos trois invité·es : 

  1. L’image d’Épinal de la science est qu’elle serait un champ parfaitement autonome, notamment vis-à-vis du politique, ce qui garantirait la liberté académique – liberté qui serait mise en péril depuis la fin du XXè s. par des politiques économiques poussant à l’innovation, soutenues par une volonté des pouvoirs étatiques de déterminer les axes de recherche. En réalité, à travers l’histoire des sciences, celles-ci ont toujours été prises dans des relations contraignantes avec le politique mais également la sphère économique. Sans remonter à la création des académies au XVIIè s., pourriez-vous détailler ces rapports entre sphères scientifique, politique et économique dans un passé plus récent ?
  2. Depuis la Seconde guerre mondiale au moins, les scientifiques, autant que les politiques dans leur rapport à la science, sont pris dans une tension caractérisée par Muriel Le Roux de la manière suivante : “On est toujours à la marge de quelque chose qu’on ne veut pas faire” – que cela se manifeste dans la pratique scientifique seulement (ex. financement par projet), dans l’activité politique que peut avoir un scientifique (ex. RogueESR) ou dans l’activité scientifique que peut avoir une personnalité politique (ex. manifestations scientifiques). Pourriez-vous détailler plus concrètement comment s’exprime cette tension dans votre activité professionnelle et en quoi elle résulte d’un contexte politique et économique particulier ? Quel serait selon vous le juste positionnement du monde académique vis-à-vis du monde politique et vis-à-vis de la société ?
  3. De vos témoignages, il émerge que le scientifique et le politique sont deux cultures distinctes et qui peinent à s’adresser l’une à l’autre – des cultures qui nécessitent des intermédiaires comme vous l’êtes chacun à votre manière. D’après vos expériences à cette interface, pourquoi pensez-vous que la parole scientifique est inaudible ? Pourquoi les scientifiques ne sont pas pris au sérieux ?
Intervention

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