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Langue :
Français
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DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen (Réalisation), DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen (Production), DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen (Publication), Peter Piot (Intervention)
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/ap53-h339
Citer cette ressource :
Peter Piot. Univ Bordeaux. (2013, 27 septembre). La lutte contre le sida et les nouveaux défis pour la santé mondiale. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/ap53-h339. (Consultée le 29 mai 2024)

La lutte contre le sida et les nouveaux défis pour la santé mondiale

Réalisation : 27 septembre 2013 - Mise en ligne : 9 octobre 2013
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Descriptif

Eminent médecin et professeurbelge, Peter Piot se souvient du début des années 80 et l’apparition d’unemystérieuse maladie touchant la communauté gay. « J’ai assez rapidementpensé que cela pouvait être un virus.  Mais je ne comprenais pas pourquoiun virus se soucierait de l’orientation sexuelle de son hôte, sa raison étantde se multiplier ». Finalement il s’agira bien d’une infectionhétérosexuelle.

« Pendant des années, rienn’est fait » explique-il au niveau des gouvernements pour lutter contrecette maladie à l’exception de la prévention. Au bout de  35 ans, oncomptabilise donc 25 millions de mort. « Il y avait un rejet total decette épidémie dans le monde de la santé publique». La négation même del’existence VIH existait dans certains pays, comme l’Afrique du Sud.« C’est une coalition brillante entre l’église anglicane, le particommuniste, Onusida, Médecins sans frontière… qui a eu des résultats pourforcer le gouvernement à offrir le traitement aux malades ».

Ce dernier, apparu en 1996, étantencore trop cher, d’âpres négociations avec l’industrie pharmaceutique ont faitbaisser le coût de 7000 à 100 dollars par personne par an dans les pays lesplus pauvres. Mais l’argent manquait toujours, les discussions se sont engagéesà l’ONU au début des années 2000 pour (re)définir le sida comme un problème desécurité dépassant les simples gouvernements. Un fonds mondial fut ainsi créé.Et les résultats sont là, la baisse du nombre de décès est corrélée avecl’introduction du traitement, même si ce n’est pas encore la fin de la maladie.

Cette expérience de lutte contrele sida a permis de créer le concept de « global health », une priseen compte supranationale d’un problème de santé publique. L’approche se veutmultisectorielle : scientifique, politique, économique avec différentsprotagonistes : ministères, ONG, chercheurs, malades etc. On doit entrerdans l’ère de la « global health 4.0 ». En effet, d’autresdangers nous guettent : le tabac, l’obésité, la démence (alzheimer…), etc.

« Il n’y a pas de temps à perdre! » conclut Peter Piot.

Intervention

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