
Bantigny, Ludivine (1975-.... ; historienne)
Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure (Ulm), agrégée et docteur en histoire, Ludivine Bantigny est maître de conférences en histoire contemporaine et membre du Groupe de Recherche d’Histoire (GRHis) à l’Université de Rouen Normandie (France) et chercheure associée au Centre de recherche de Sciences Po (Paris). Elle est l'auteur d'une thèse de doctorat en histoire intitulée "Le plus bel âge ? Jeunes, institutions et pouvoirs en France des années 1950 au début des années 1960" soutenue en 2003 à l'Institut d’Études politiques de Paris. Ses recherches portent principalement sur l’histoire des générations, des engagements politiques et de la conscience historique au XXe siècle et plus partculièrement sur les événements de l'année 1968. Par ailleurs elle est membre du comité de rédaction des revues
"Vingtième Siècle", "Histoire@Politique", "Sensibilités. Histoire, critique et sciences sociales" et "Youth and Globalization". Elle est notamment l'auteur de "1968, de grands soirs en petits matins" (Seuil, 2018), "La France à l’heure du monde. De 1981 à nos jours" (éd. Seuil, 2013), "Prolétaires de tous les pays, qui lave vos chausssettes ?". Le genre de l’engagement dans les années 1968 (avec Fanny Bugnon et Fanny Gallot, Rennes, PUR, 2017), "Jeunesse oblige. Histoire des jeunes en France" (avec Ivan Jablonka, PUM, 2008).
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En partenariat avec la revue Regards. Débat animé par Pierre Jacquemain (Regards). Avec : Ludivine Bantigny, historienne (Université de Rouen) Marie-Claire Cailletaud,
Les femmes sont nombreuses et très actives lors du soulèvement de Mai-Juin 1968 : elles font grève, occupent, sont présentes sur les piquets, prennent la parole dans les usines, les bureaux, les
Cette intervention revient à l’événement 1968 dans ses projets, son inventivité et tout ce qui a été imaginé pour réellement « changer la vie » – on n’oubliera pas que ces mots étaient de Rimbaud.