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Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/agj8-2p64
Citer cette ressource :
CEMU. (2014, 18 septembre). 04 Incidemment l’apocalypse – pour un portrait-robot de l’Homme-Catastrophique , in Colloque de la destruction, Mémoire, villes, catastrophes. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/agj8-2p64. (Consultée le 19 septembre 2024)

04 Incidemment l’apocalypse – pour un portrait-robot de l’Homme-Catastrophique

Réalisation : 18 septembre 2014 - Mise en ligne : 6 novembre 2015
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Descriptif

Gérard Larnac

Philosophe, écrivain, essayiste et journaliste,Gérard Larnac est l'auteur de  Après la Shoah - raison instrumentale etbarbarie (Ellipses, 1997). Membre fondateur des Cahiers de Géopoétiquedirigés par Kenneth White (1989), Gérard Larnac a publié ses premiers récitsdans les pages de la Nouvelle Revue Française (Gallimard). Il a grandi à Caen,dans la ville reconstruite sur les ruines de la destruction. A l’écart desinstitutions, son travail porte essentiellement sur la philosophie de laperception, la critique de l’âge techniciste et l’art d’habiter le monde, icimaintenant et ensemble.

Incidemment l’apocalypse – pour unportrait-robot de l’Homme-Catastrophique

Autrefois lacatastrophe était l’expression de la colère des dieux. En se laïcisant, le mondede la catastrophe est devenu une affaire d’hommes. Du coup la question qu’ilpose relève moins d’une fatalité que d’une responsabilité. C’est pourquoigrande est la tentation des potentats de la réduire à de simples dommagescollatéraux. Et si au contraire la question de la catastrophe était centrale ;le centre impensé de ce temps ?

Vivant ici et maintenant dans une époque coincée entreles catastrophes mémorielles (Auschwitz, Hiroshima, Cambodge, Rwanda,Tchernobyl, 11-Septembre, Fukushima…) et les catastrophes annoncées (pénuriesdes ressources et changement climatique, dont la convergence prochaine nouspromet le chaos civilisationnel et la fin de la biosphère),l’Homme-Catastrophique se définit à la fois comme victime et comme coupable.Comme le rappelle Günther Anders, ce n’est plus seulement que l’homme estmortel : c’est l’humanité toute entière qui peut être détruite. Enesquissant le portrait-robot de cet Homme-Catastrophique que nous sommesdevenus, nous tenterons de saisir ce qui, dans l’événement même de lacatastrophe contemporaine, relève du moment de vérité : du recommencement.

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