Conférence
Notice
Langue :
Anglais
Crédits
Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Normandie (Production), Centre d'Enseignement Multimédia Universitaire - Université de Caen Basse-Normandie (Réalisation), Robert James Craig Young (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/dgmk-a422
Citer cette ressource :
Robert James Craig Young. La forge numérique. (2013, 4 octobre). Migration and the Power Structures of Cultural Memory. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/dgmk-a422. (Consultée le 18 mai 2024)

Migration and the Power Structures of Cultural Memory

Réalisation : 4 octobre 2013 - Mise en ligne : 27 novembre 2013
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Descriptif

Le Colloque international « The Place of Memory in the literature and cultural productions of Anglophone diaspora » portait sur les productions culturelles des diasporas du domaine anglophone (Inde, Caraïbes, Afrique) vers les pays anglophones (Canada, Etats-Unis, Royaume-Uni) dans la période contemporaine. Organisé en partenariat avec l’Université d’Edimbourg et co-organisé par Françoise Kral, Professeur de Littérature britannique et d’études post-coloniales à l’UCBN, Sam Coombes (University of Edinburgh) et Corinne Bigot, Université de Paris X Nanterre La Défense, le colloque s'est tenu à la MRSH de l'Université de Caen les 3 et 4 octobre 2013. Il a rassemblé une quarantaine de participants venus du monde entier, dont deux conférenciers de renommée internationale, le Professeur Robert Young, Silver Professor à NYU (New-York) et Jean-Jacques Lecercle, Professeur émérite à l’université de Nanterre La Défense.

Le thème du colloque était la mémoire. Le titre anglais « The place of Memory » interroge la place prépondérante de cette question, qui a souvent été étudiée dans sa dimension mélancolique et nostalgique. Le colloque suggèrait une autre approche portant sur les modalités de construction et de survie d’une identité d’origine qui entre en tension avec la définition identitaire du pays d’accueil. Cette problématique invite à une réflexion plus large sur les enjeux économiques et politiques des constructions identitaires nationales et de la façon dont elles s’appuient sur une mémoire collective. Cette confection d’une mémoire collective devient problématique à l’heure actuelle en raison du développement sans cesse croissant de « marges » et de populations qui se chiffrent en millions de personnes vivant en marge des nations. Parmi ces questions, celles de la citoyenneté et de l’appartenance nationale dans un contexte de transnationalisme, mais aussi la façon dont le cas de ces populations et leur rapport à la sphère du politique est susceptible de devenir un paramètre clé de la compréhension du contexte politique international à l’heure actuelle.

Spécialiste de littératurecomparée et d’études post-coloniales, Robert Young est actuellement SilverProfessor à l’Université de New York (NYU) après avoir été Professeur à Oxford.Parmi ses principalespublications figurent WhiteMythologies : Writing History and the West (London and New York : Routledge, 1990), Colonial Desire :Hybridity in Culture, Theory and Race (London and New York :Routledge, 1995), Torn Halves :Political Conflict in Literary and Cultural Theory (Manchester :Manchester University Press, 1996) et TheIdea of Ethnicity (Oxford and Malden, Mass. : Blackwell, 2008).

L’œuvrede Robert Young a pour fil conducteur la question des marges et des populationssubalternes, la façon dont elles se construisent en tant que marges, dont ellesdéfinissent les contours de leur visibilité sociale longtemps enfouie etparfois à peine esquissée. Ses premiers livres, en particulier White Mythologies et Colonial Desire s’intéressent à la façondont ces figures de l’altérité ont été construites, décrites avant d’être décryptéesen tant que constructions discursives dans un contexte de complicité entrediscours au sens large et discours colonial. White Mythologies analyse la façon dont elles ont été fantasmées,voire instrumentalisées et retrace la genèse des figures de l’Autre. Parmi lesquestions que pose Robert Young : comment rendre compte de ces histoiresenfouies puis exhumées ? Comment repenser leur place à côté de discoursplus officiels ? Comment ces communautés produisent-elles leur propresavoir ?  Comment racontent-ellesleur existence et quelle place et quel statut faut-il leur donner, mais aussien quoi nous aident-elles à comprendre la logique socio-discursive descommunautés non marginales, une réflexion qui trouve son point d’orgue dans The Idea of Ethnicity.Robert Young a également uneactivité éditoriale importante et est le rédacteur en chef de la revue Intervention.

Intervention

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