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Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/htr9-8063
Citer cette ressource :
RTRMD. (2020, 4 novembre). Les trajectoires paysagères des localisations de plans d'eau du bassin versant de la Loire (1834-2018) , in session 3 : qualité des eaux et actions anthropiques. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/htr9-8063. (Consultée le 21 septembre 2024)

Les trajectoires paysagères des localisations de plans d'eau du bassin versant de la Loire (1834-2018)

Réalisation : 4 novembre 2020 - Mise en ligne : 23 novembre 2020
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Descriptif

5ecolloque des Zones Ateliers – CNRS 

2000-2020, 20 ans de recherche du Réseau des Zones Ateliers

SESSION 3 : Qualité des eaux et actions anthropiques

 

Les trajectoires paysagères des localisations de plans d'eau du bassin versant de la Loire (1834-2018) (ZA Loire)

 

Pascal Bartout ∗ 1

 

1  Centre dÉtudes pourle Développement  des Territoires etlÉnvironnement  (CEDETE)  – Université d’Orléans : EA1210 – UFR Lettres, Langues et Sciences Humaines 10 rue de tours, BP 4652745065 ORLEANS CEDEX 2, France

 

Résumé

Les plans d’eau français souffrent de méconnaissances multiples,  quelles que soient les dis- ciplines explorées, faits d’autant plus vraisque ceux-ci  sont petits  et artificiels, conduisant àdes modes de gouvernance contemporains peu adaptés à leur fonctionnement, environnement et territoire(s).

Par l’entremise entre autres du territoire limnique(Bartout et Touchart, 2017), nous questionnons depuis des décennies ces manques par des approches géographiques multiples, tant pour mieux comprendre le fonctionnement interne de chaque plan d’eau, les interrelations avec son territoireadjacent,  son limnosystème  (Touchart  et Bartout, 2018), que cernerles trajectoires paysagèresde plusieurs plans d’eau au sein d’un géosystème en perpétuel mouvement.  Cesapproches sys- témiques multiscalaires et multifactorielles ont permis de générerde nouveaux indicateurs autres que ceux,avant tout biologiques et géochimiques, introduits par la politiquedu SEQ (Système d’évaluation de la Qualité)depuis 1992.

Notre approche de géographie limnologique permet  de répondre à cette  demande  qualitative en ne se concentrant pas uniquement sur les espèces animales et végétales ou les transits sédi- mentaires.  Elle questionne l’érème hydrologique et tous les processus humains,complexes, ayantconduit aux créations,destructions ou remaniements des différentstypes de plans d’eau.   A l’échelle européenne, nous avons promu dernièrement l’indicateur d’empreinte limnique (Bartout et Touchart, 2018) montrant l’importancenotable, pour ne pas dire prépondérante, de la France au niveau des plans d’eau artificiels et de taille intermédiaire.  Mais ce fait contemporain mérite d’être questionné à l’aune de l’histoire ouplutôt de la géohistoire, non par des textes seuls mais accompagnés de cartographies,afin de comprendre  leslocalisations de plans d’eau,  leursfluc- tuations et les raisons de celles-ci, locales ou globales, et ainsi pouvoir questionner à terme les impacts de ceux-ci, positifs comme négatifs, à une époque donnée.

Les seuls éléments sur lesquels nous pouvons nous appuyer historiquement sont les inventaires du Baron Rougierde la Bergerie  (1819,  1834) correspondant à un état des lieux limniqueen 1793 et en 1834, puis celui de Bartoutet Touchart (2013)  complété en 2018 (inédit).  La com- paraison surfacique y est possible bien que limitée par les carencestechniques et philosophiques de chaque inventaire construit par département  (1793,1834) et/ou par commune (2013).   Mais si les superficiesintéressent les chercheurs et gestionnaires travaillant aux échelles nationales et supranationales, c’est  la répétition des plans d’eau qui questionne ceux aux échelles régionales et locales. Or, si l’inventaire de 1793 inventorie le nombre d’" étangs ", celui de 1834 se contente des seules superficies,ne permettant pas de comprendre davantage les évolutionsquantitatives et qualitatives (mares, étangs,lacs) durant la période post-révolutionnaire riche en soubresauts pour les possesseurs de plans d’eau.

Grâce au décompte  desplans d’eau  sur chaque planche cadastrale du Cadastre  Napoléonien de plusieurs milliersde communes,  noussommes aujourd’hui  en mesurede proposer une cartographie des plansd’eauen 1834 pour une grande partiedu bassin versant de la Loire. Cette cartographie sera commentée, comparée pour figurerdes trajectoires  paysagères limniques et questionnée pour émettre des hypothèses quant aux variationsnotables observées.

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Programme et recueil des résumés à télécharger dans l'onglet documents ci-dessus.

Toutes les informations sur le site du colloque :

https://20ans-rza.sciencesconf.org/resource/page/id/5

 

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