Entretien
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Notice
Langue :
Français
Crédits
Christophe Porlier (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/dw0r-zj29
Citer cette ressource :
Christophe Porlier. Sup-Numerique. (2016, 22 juin). OBSUN : l'observatoire des usages du numérique. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/dw0r-zj29. (Consultée le 12 juin 2024)

OBSUN : l'observatoire des usages du numérique

Réalisation : 22 juin 2016 - Mise en ligne : 23 juin 2016
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Descriptif

L'Observatoire des usages du numérique aide à connaître, évaluer et faire connaître les usages du numérique. Il a été créé en mars 2015 à La Réunion, dans le cadre d'un projet porté par l'Université Numérique en Région RunCO et proposé par le COSUN de l'Université de La Réunion en juin 2014. Il a obtenu le soutien de la Mission de la pédagogie et du numérique pour l'enseignement supérieur (MIPNES). (Voir l'article complet sur Sup-numérique)

Intervention
Thème
Documentation

Pourquoi un observatoire des usages du numérique ?

Le constat, c'est que le numérique est partout. Aussi bien pour traiter les informations administratives, les systèmes d'information, que pour soutenir la pédagogie et le développement de la recherche. Et faisant ce constat, nous nous sommes rendu compte qu'en réalité, nous travaillions en aveugle. Donc nous en avons conclu qu'il était nécessaire d'avoir un outil qui puisse nous permettre de mener un travail, un travail d'observation, un travail de recherche, un travail de production aussi d'un certain nombre d'indicateurs pour qu'effectivement, notre enseignement, notre recherche soit plus efficace, plus efficiente, qu'elle permette à nos étudiants de devenir des acteurs économiques éclairés sur ces questions aussi du numérique. L'observatoire aujourd'hui, c'est toute une équipe avec des chercheurs de différents laboratoires des sciences de l'éducation, de l'informatique, de la sociologie, de l'information, de la communication, qui, avec nous, travaillent à la réflexion, à la recherche sur ces questions pour à la fois les politiques et la bonne gouvernance de notre établissement.

Quels sont les travaux et réalisations de l'OBSUN ?

À l'observatoire, nous menons des travaux de diverses natures, nous recueillons et analysons des données aussi bien quantitatives que qualitatives. Par exemple, nous avons mené une grande enquête sur les usages du numérique par les personnels et étudiants de l'université de la Réunion, et cette grande enquête nous a permis de faire un état des lieux général sur l'usage des plateformes et services numériques de notre université. Ces résultats sont disponibles sur le site Web de l'observatoire, sous forme de rapport détaillé ou de brochure synthétique, mais également deux tableaux de bord dynamiques et interactifs qui permettent aux utilisateurs de choisir et d'appliquer les filtres qui les intéressent sur ces résultats. Nous avons également mis en place deux entrepôts de données de type big data qui permettent d'aller collecter et d'analyser des données notamment d'usage des plates-formes numériques, des données sur les traces d'utilisation de ces plates-formes, et également sur les contenus qui ont été créé par les utilisateurs.

Que peut apporter l'OBSUN aux chercheurs en économie et informatique ?

Dans le cadre de ma thèse, j'ai créé un modèle nommé Sigmas. L'objectif est de proposer une nouvelle méthode de travail dans les sciences humaines. Et je me suis tournée vers l'OBSUN pour mettre en forme mes données à travers un tableau de bord. Cette représentation des données à travers des tableaux de bord dynamiques et interactifs me permet d'obtenir une visualisation dynamique de mes données de terrain et issues de simulations multi-agents sur les régions de La Réunion, et deux régions de Madagascar, Analamanga et Itasy.

Que peut-il apporter aux chercheurs en didactique des langues ?

Concrètement, je travaille sur deux domaines. D'abord sur l'utilisation des documents partagés type Google Docs. L'idée est de voir comment les étudiants se servent de ces documents, gèrent le social dans le travail collaboratif sur ces documents, gèrent les prises de parole, l'écriture sur le document, qui est quand même un acte de pouvoir puisqu'on impose quelque chose qui peut être modifié. L'autre domaine sur lequel je commence à travailler aussi avec le soutien de l'observatoire, c'est l'analyse de l'utilisation que font les étudiants de Moodle, donc d'une plate-forme d'apprentissage. Là, l'OBSUN est en train de collecter des données. Ces données demandent maintenant à être analysées pour voir justement quelles sont les pratiques, quelles sont les types d'usage qui se développent, qui se mettent en place, et ceux qui au contraire peut-être sont un peu laissés de côté par les étudiants.