Conférence
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Notice
Langue :
Français
Crédits
Mission 2000 en France (Réalisation), Mission 2000 en France (Production), Olivier Mongin (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/6tqk-hm18
Citer cette ressource :
Olivier Mongin. UTLS. (2000, 19 avril). Les rythmes urbains de la ville à la non-ville , in La Ville globale. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/6tqk-hm18. (Consultée le 19 mars 2024)

Les rythmes urbains de la ville à la non-ville

Réalisation : 19 avril 2000 - Mise en ligne : 19 avril 2000
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Descriptif

Ce thème est une invitation à spécifier certains caractères propres à la ville et à mettre en scène des évolutions qui donnent lieu à l'hypothèse de la fin de la ville. S'interroger sur les rythmes urbains permet de mieux saisir la nature de la ville et de prendre en considération les rythmes inédits du monde post-urbain qui est en train de se dessiner. Comment se présente dans ce contexte le discours relatif à l'ordre urbain et à la ville traditionnellement liée à la notion d'urbanité ?

Un premier discours renvoie à un savoir global, celui de l'urbaniste, de l'ingénieur, alors qu'un second discours évoque plutôt des fictions, une poétique. Ou bien l'on valorise une approche macroscopique, celle qui associe l'urbain à un plan et à une maquette, celle qui valorise le dessin et le sens de la vue et l'art de l'ingénieur. Ou bien l'on met en avant un imaginaire de la ville, celui des passants, des vagabonds, des passages, un imaginaire qui se confond avec la posture du créateur, du poète et de l'artiste. Ces deux approches, la première marquée par le développement technologique et économique est perçue comme progressiste, la seconde renvoyant à une poétique de caractère nostalgique, ont sous-tendu la grande exposition de Beaubourg de 1994 sur la Ville (Art et Architecture en Europe, 1870- 1993) au sein de laquelle coexistaient, les artistes (écrivains, photographes, cinéastes), les architectes, les ingénieurs et les urbanistes.

La ville des artistes et la ville des ingénieurs- urbanistes ? Y a t-il là une opposition insurmontable entre celui qui sent la ville à travers la déambulation subjective qu'elle permet et celui qui réduit la ville à une maquette qu'il dessine objectivement en se mettant à distance. L'un s'aventure dans la ville de l'intérieur, l'autre l'imagine de l'extérieur.

Intervention

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