Conférence
Notice
Date de réalisation
Lieu de réalisation

IMEC - Abbaye d'Ardenne

Langue :
Français
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2017, 2 février). Etre en accord ou tomber d’accord : Henri Raynal et l’usage de la fiction. [Podcast]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/131834. (Consultée le 28 avril 2025)

Etre en accord ou tomber d’accord : Henri Raynal et l’usage de la fiction

Réalisation : 2 février 2017 - Mise en ligne : 18 juillet 2022
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Descriptif

Cette communication a été donnée dans le cadre du colloque  international  consacré à Henri Raynal, organisé  par  le  LASLAR  et  le  CERReV  de l'université de Caen Normandie en partenariat avec l'IMEC et l’ESAM.

Henri Raynal est un auteur prolifique qui ne cesse d’écrire depuis 50  ans.  Sa  production  concerne  aussi  bien  le  roman  que  la  philosophie  (entendue dans  un  sens  large),  la  critique  d’art  et l’essai  littéraire.  Sa  route  a  croisé  celle  d’auteurs  très  célèbres (d’André Breton à  Philippe Sollers,  Jean  Dubuffet  ou  Roger Munier).  Cependant,  du  fait  de  sa  profonde  originalité,  il  est demeuré mal connu, toujours aux marges du milieu littéraire où il a   pourtant   quelques   admirateurs   inconditionnels.   Or,   il   est important  que  l’université  assure  sa  vocation  de  tête - chercheuse en  mettant  au  jour  des  œuvres  destinées  à  se  déployer  dans  le patrimoine national.

Marie-Hélène BOBLET est professeur de littérature française (XXe et XXIe s.) à l'Université de Caen-Basse Normandie. Ses recherches portent sur le roman des vingtième et vingt-et-unième siècles et sur les écritures dialogales.

Résumé de la communication

L’Accord, publié en 2009, résonne avec de nombreux essais poétiques de Henri Raynal et aussi avec les récits antérieurs Aux pieds d’Omphale et Dans le secret. Roman initiatique, il ménage une grande place aux discours – conversations entre les personnages, « présentations » magistrales ou lettres – dans lesquels on reconnaît bien des thèses de l’écrivain. On peut même y lire un art poétique, proche de celui que célèbre la Lettre à Louis-Paul Guigues.

On relèvera les paradoxes de ce roman du XXIème siècle : à mi-chemin entre le conte et l’essai, il oblige à penser les relations entre le roman et les idées, entre l’esthétique romanesque et l’éthique de la célébration et de l’apostolat.

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