Epilogue du calcul vectoriel ?

Il y a 30 ans, avec les moyens de calculs dont nous disposions pour simuler les variations de poussée des propulseurs d’Ariane 5, comment pouvions nous être aussi serein quant aux résultats reflétant, après des mois de calculs, seulement quelques micro-secondes de la vie du lanceur spatial ?

Après autant d’années, comment ne pas être enclin à rejouer le film ? S’assurer plus sûrement que le phénomène instationaire était bien établi ? Toujours sensible aux erreurs dispersives et dissipatives du schéma numérique utilisé...

C’est grâce à la dernière machine vectorielle Boréale du CRIANN, en déterrant quelques reliques de sources vectorielles écrites en Fortran que pareille aventure a pu être tentée. Sources parvenues à traverser les âges et remises au goût du jour avec de l’OpenMP. Le but premier était de retrouver le phénomène bifurcatoire des détachements tourbillonnaires. Le second était de vérifier l’ordre de grandeur prédit par la loi de Moore en prenant en compte ce mixte OpenMP/Vectoriel.

La dernière mouture de NEC : NEC SX-Aurora TSUBASA Vector Engine, se montrera t il plus efficace que le Super Calculateur National Jean Zay (CPU) de GENCI/IDRIS ?...

”Même si les technologies évoluent, la reproductibilité doit persister !”