La place des femmes dans l’espace urbain

L’espace urbain n’est pas également partagé, il n’est pas également sûr selon le genre auquel on appartient. Les femmes y circulent parfois moins librement. Leur présence y est plus discrète quand elle n’est pas invisibilisée. L’un des signes sûrs de cette inégalité dans le partage de l’espace urbain se mesure dans la répartition des noms de rue. Le déséquilibre se réduit modestement avec quelques avenues ou places rebaptisées.

Les personnes présentes à cette table ronde – scientifiques ou artiste – se proposent non seulement de mieux faire le diagnostic de ces inégalités, mais aussi de réfléchir aux moyens de les combattre. Elles s’efforcent de faire apparaître des figures oubliées ou d’incarner des présences bienveillantes pour que puisse exister un droit à la ville pour toutes.

Table ronde avec :

• Amandine Chapuis, maîtresse de conférences en géographie à l’Université Gustave Eiffel, chercheuse au laboratoire Analyse Comparée des Pouvoirs (ACP). Elle enseigne également la géographie à l’INSPÉ de Créteil.
• Caroline Trotot, professeure en langue et littérature de la Renaissance à l’Université Gustave Eiffel, chercheuse au laboratoire Littératures, Savoirs et Arts (LISAA). Elle est également Vice-présidente égalité de l’Université Gustave Eiffel.
• Philippe Gambette, maître de conférences en informatique à l’Université Gustave Eiffel et chercheur au Laboratoire d’Informatique Gaspard-Monge (LIGM, UMR 8049).
• La Dame qui colle, artiste.

Animée par Blandine Perona, maîtresse de conférences en langue et littérature françaises à l’Université Polytechnique des Hauts-de-France, chercheuse au Laboratoire de Recherche Sociétés et Humanités (LARSH). Elle est membre junior de l’Institut universitaire de France (2021-2026) et membre de l'équipe de direction de la MESHS.