Archéomiques

collection
Réalisation : 24 au 26 janvier 2022
Mise en ligne : 07 juillet 2023
DOI : 10.60527/5cze-0385
URL pérenne : https://doi.org/10.60527/5cze-0385
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
  • document 1 document 2 document 3
Archeomique

Descriptif

Formation en paléo/archéo-génomique pour les archéologues et archéobiologistes (incluant une introduction en paléoprotéomique)

L’écart méthodologique et conceptuel entre les disciplines de l’archéologie (archéozoologie, paléontologie, [paléo]anthropologie, archéozoologie et archéobotanique) et la génétique est un facteur limitant une collaboration pleine, entière et fructueuse entre ces disciplines et induit des erreurs d’appréciation des résultats et de leurs interprétations. L’objectif de la formation était donc de permettre aux archéologues, archéobiologistes et paléontologues d’acquérir une vision transversale des points saillants de la paléo/archéo-génomique afin de leur faciliter l’intégration des concepts issus de ces approches qui sont pertinents pour leur propre discipline.

L’intégralité des conférences de la formation a été filmée et mise en ligne.

Ces conférences procurent un enseignement sur les bases de la génétique, les spécificités de la paléo/archéo-génomique, des aspects techniques importants, les bases de la bioinformatique et des méthodes statistiques, ainsi que les contraintes des référentiels utilisés. Les cours ont abordé les potentiels et limites des analyses paléogénomiques, les protocoles de prélèvements sur le terrain et de conservation, l’impact de certains traitements ou expositions des os sur la préservation de l’ADN, les difficultés de l’analyse paléogénomique des sédiments, la distinction entre séquences contaminantes et séquences « fossiles » authentiques.

Cette formation devrait permettre aux agents des différentes communautés des archéosciences:

- de mieux appréhender ce que la paléo/archéo-génomique a apporté et peut encore apporter à l’archéologie et aux archéosciences

- de mieux appréhender la façon et les modalités selon lesquelles elle peut enrichir les connaissances dans le domaine des archéosciences mais aussi ce qui limite ces apports

- de mieux appréhender en quoi les autres disciplines apportent un cadre d’interprétation indispensables à la paléogénomique

- de s’initier aux concepts d’analyses génétiques les plus récentes qui sous-tendent les publications scientifiques actuelles afin de permettre une collaboration plus efficace entre archéologues/archéoscientifiques et généticiens

- donner des clés de lecture et de compréhension et du recul aux archéologues consultant les publications du domaine

 

INTERVENANTS :

  • Eva-Maria Geigl: Université de Paris, CNRS, Institut Jacques Monod, UMR 7592, Paris
  • Thierry Grange: Université de Paris, CNRS, Institut Jacques Monod, UMR 7592, Paris
  • Fabien Fauchereau : Université de Paris, CNRS, Institut Jacques Monod, UMR 7592, Paris
  • Pierre Kerner: Université de Paris, CNRS, Institut Jacques Monod, UMR 7592, Paris
  • Guillaume Achaz : Université de Paris, Musée de l’Homme UMR 7206, Paris
  • Diyendo Massilani : Institut Max-Planck d'Anthropologie évolutionniste, Leipzig, Allemagne
  • Anne Bridault : ArScAn UMR 7041- Archéologies environnementales, MSH Mondes, Nanterre
  • Jérôme Dubouloz : UMR 8215 "Trajectoires », Paris

Vidéos

221118_065_archeomiques_8_bioinformatique_et_analyse_statistique_pad_h264_0.mp4
Cours/Séminaire
01:16:25

Bioinformatique et analyse statistique (8/10)

Geigl
Eva-Maria
Grange
Thierry

Introduction aux méthodes de l’analyse des données paléogénomiques produites, les séquences d’ADN ancien : leur potentiel et leurs limites et biais Concepts et Principes de base de l’analyse des

Intervenants et intervenantes

France

Auteur d'une thèse de doctorat en Génétique humaine soutenue à l'Université de Paris 7 (en 2004). - Maître de conférences en Génétique Humaine à l’université Paris-Cité, CNRS, Institut Jacques Monod, UMR 7592 (en 2022)

France

Biologiste de l’évolution. - Auteur d'une thèse de : sciences biologiques, Université Paris-Sud 11 (en 2009). - Maître de conférences, Université Paris Cité, Institut Jacques Monod, UMR 7592 (en 2022)

France

Enseignant chercheur en biologie. Docteur en génétique, Université Paris 6 (en 2002). - En poste à l'université de Paris (en 2021) - Membre de l'équipe Anthropologie génétique -AGène-, laboratoire Éco-anthropologie -EAE- UMR 7206, Muséum national d'histoire naturelle -MNHN- (en 2022)

France

Biologiste. - Auteur d'une thèse en microbiologie à l'Université Paris Diderot-Paris 7 (en 1983). - Chercheur au CNRS, coresponsable du laboratoire Épigénome et paléogénome, Institut Jacques Monod (en 2020)

France

Titulaire d'un doctorat de Génomes épigénomes, destin cellulaire préparé à Paris 7 (en 2016). - Enseignant-chercheur en génétique à la Yale school of medicine (en 2022)