Des villes à la ville

La logique de la démarche leur est commune ; la légende est la même. C’est déjà beaucoup. Cependant le chantier à l’ambition d’aller plus loin. La formalisation poussée permet la comparaison, elle est en partie faite pour cela.

Les similitudes, au moins à certains moments des trajectoires urbaines, permettent de dégager des structures types, ce que les géographes nomment des chorotypes. L’une des familles les plus simples de ces structures découle des sites (cours d’eau, littoraux, relief), mais il y a aussi celle des fonctions urbaines. En croisant ces groupes de contraintes avec les moments historiques présentés en introduction (les épisodes) et les situations dans les hiérarchies urbaines, on peut développer, ou tout du moins esquisser, une grammaire des villes qui pourrait permettre une démarche comparative généralisée. Cela permet de montrer pour chaque cas, ce qu’il a de spécifique, d’irréductible, ce qui ne se réduit pas au chorotype dont il relève. Pour comprendre le particulier, il vaut mieux expliciter le général.

Cette communication s’appuiera sur les travaux menés par le groupe de chrono-chorématique piloté par la Sous-direction de l’archéologie du ministère de la Culture.