Merci beaucoup d'abord aux rencontres de nous permettre de partager avec vous ces expériences qu'on peut avoir, de partager tous ensemble. Alors, à l'IH2EF, à l'Institut des Hautes Études de l'Éducation et de la Formation, entre autres activités, et c'est notre activité principale, nous formons les cadres de l'éducation nationale, une partie aussi des cadres du supérieur. Et, avec le temps, nous nous sommes passés d'une logique d'organisation, de séminaires, de formation en présentiel, à une logique beaucoup plus hybride. Ah, c'est la possibilité de zapper, d'accord, merci Gwenaëlle. Et donc, on a évidemment, on s'est emparé, à chaque fois que possible, de ce panel de possibilités que l'on peut avoir, et on va simplement partager avec vous ce panel de modalités de formation que l'on peut proposer. Alors, c'était le bon bouton, parfait. Donc, effectivement, pour passer de cette logique, peut-être au départ, presque exclusivement présentielle, au mode de libéridation, et la première modalité qu'on voulait présenter, c'est l'auto-formation, et cette question, voilà, est-il possible d'accompagner les apprenants au travers d'une auto-formation, où la personne est exclusivement face à son écran ? Là, je vais redire un certain nombre de choses qui ont été dites au cours de ces deux journées, des principes assez simples. Parce qu'accompagner, c'est aussi un acte pour nous, ingénieurs de formation, qui se passe en amont. Lorsqu'on conçoit, on est déjà dans l'accompagnement, on a en tête, constamment, le fait qu'on a un apprenant, que l'on connaît, qui, globalement, est une forme de persona, de la personne qu'on va former, et on fait très très attention à ce qu'on fait. On porte une attention toute particulière sur la durée, une évidence, mais on le rappelle. On est sur des formats maintenant, alors pas forcément de plus en plus courts, mais on va être sur maximum une heure. On va être sur des formats de plus en plus, de l'ordre de 20 minutes, une demi-heure, en tâchant d'être rythmé, avec des objectifs qui sont vraiment soutenables face à un écran. On a un public qui nous dit ne pas avoir toujours le temps de pouvoir bien se consacrer à sa formation, donc on s'adapte, et on tâche, sur certains formats, de faire court. Voilà. On fait court, et on a adopté, depuis maintenant deux, trois ans, on peut dire, un format plus orienté storytelling, où on raconte une histoire à nos participants. Et puis ensuite, évidemment, on mixe les activités, on fait en sorte que, très régulièrement, toutes les deux minutes, trois minutes, discutent le participant avec quelque chose à faire. Alors, parfois, ça va être un peu artificiel, parfois, ça va vraiment demander au participant de creuser, on va vraiment lui poser une question. Alors, on n'a pas encore intégré les IA à l'intérieur de nos auto-formations, c'est en gestation, ça viendra, mais en tout cas, on ne s'interdit pas de poser des questions. Alors, évidemment, il n'y a pas d'interaction, derrière, on fournit des réponses, voilà, mais en tout cas, on questionne. On veut vraiment que, voilà, les cerveaux soient en activité et en ébullition. Donc, voilà, au maximum, on tâche de rythmer et de multiplier les formes. Pour soutenir nos auto-formations, on a expérimenté un certain nombre de choses, par exemple, organiser des temps de webinaire avec une partie des concepteurs de nos formations. Ou bien, découper nos auto-formations, thématiques, découper et d'échelonner leurs sorties, pour qu'il y ait des sortes …