Cours/Séminaire
Notice
Langue :
Français
Crédits
Androula Michaël (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/x728-r922
Citer cette ressource :
Androula Michaël. FMSH. (2020, 29 janvier). L’art et le musée face à la question (dé)coloniale - Retours à l'Afrique du point de vue des artistes - enjeux et perspectives critiques , in L'art et le musée face à la question (dé)coloniale. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/x728-r922. (Consultée le 2 juin 2024)

L’art et le musée face à la question (dé)coloniale - Retours à l'Afrique du point de vue des artistes - enjeux et perspectives critiques

Réalisation : 29 janvier 2020 - Mise en ligne : 9 avril 2020
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Descriptif

Retours à l'Afrique du point de vue des artistes : enjeux et perspectives critiques | Androula Michael, historienne de l’art, Université de Picardie Jules Verne

En partenariat avec les enseignants et les artistes du Campus Caraïbéen des Arts de Martinique (CCA), école supérieure d’enseignement artistique fondée en 1984 sous l’impulsion d’Aimé Césaire, le groupe Mondes Caraïbes et Transatlantiques en mouvement (MCTM) propose de mener une réflexion critique sur « Art, musée et (dé)colonisation ».

 

Pour les sociétés issues de la traite européenne des Africain(e)s, le fait colonial est ontologique : penser le processus de (dé)colonisation revient à questionner le socle constitutif des identités humaines. En ce sens, envisager la domination qui pèse sur la production artistique en tant qu’expression de ces identités ontologiques, c’est nécessairement s’adresser aux outils et aux technologies qui la dotent d’efficacité. Si le « marché de l’art » et ses différents acteurs nous paraissent être « la place forte » de la construction d’un ordre artistique hégémonique s’adressant à l’ordre social, nous souhaitons non seulement discuter de la pertinence d’une telle assertion, mais aborder les marges et les négociations que les artistes inventent pour contrer, et « résister » à de tels processus. En ce sens, « la décolonisation » de mise aujourd’hui mérite d’être pensée à la lumière des strates successives qui ont contribué à l’émergence d’une « tradition » critique, hybride et mouvante innervée par le souci permanent de s’extraire des assignations d’un ordre arbitraire. La dynamique de recherche et création impulsée par le Campus Caraïbéen des Arts (CCA) se situe au carrefour des Sciences Humaines et de l’Art contemporain lorsqu’elle prend en compte le corps et le territoire comme « objectivement organisés et culturellement inventés ». Cette invention culturelle ainsi que sa réinvention impulsent le geste et les spéculations conceptuelles et plastiques des étudiants du CCA, invités ici à penser trois objets de recherche et création porteurs du sens de la confrontation à l’ordre colonial : le Drapeau, la Carte, le Patronyme.

Intervention

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