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Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/8nrg-ez42
Citer cette ressource :
INHA. (2016, 30 janvier). Atelier 4. Féminité - Cinquièmes Rencontres de la galerie Colbert , in Rencontres de la galerie Colbert. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/8nrg-ez42. (Consultée le 16 juin 2024)

Atelier 4. Féminité - Cinquièmes Rencontres de la galerie Colbert

Réalisation : 30 janvier 2016 - Mise en ligne : 24 novembre 2016
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Descriptif

 4. Féminité

- Salle Vasari - 

 Responsable: Anne Creissels (EHESS / CEHTA)

Grégoire Hallé (InstitutNational du Patrimoine)

Réflexions autour de la Dovizia de Donatello et de sa symbolique auprès desartistes européens

C’est vers 1430que le sculpteur Donatello exécuta, pour la place du Mercato Vecchio àFlorence, la Dovizia (l’Abondance), une figure de femme marchanttout en tenant un panier rempli de fruits sur sa tête. Aujourd’hui détruite,cette sculpture eut à l’époque un retentissement considérable, et fut diffuséetant en peinture que dans les arts décoratifs. Mais il est intéressant deconstater combien cette femme, initialement florentine, devint un motifincontournable pour qui souhaitait représenter une scène italienne, comme lemontrent par exemple de nombreux paysages néerlandais du XVIIe siècle. Cettecommunication a pour but de livrer quelques réflexions sur la forte chargeidentitaire de cette figure féminine.

Panayota Volti (Université ParisOuest Nanterre La Défense / THEMAM-ArScAn)

L’image de la femme à travers les écrits d’AntoninoPierozzi : visualisation mentale et représentations au XVe s.

AntoninoPierozzi, dominicain et archevêque de Florence au XVe s., proche aussi desmilieux artistiques, a composé de nombreux ouvrages traitant de différentesquestions de la société de son temps.

Au-delà de leuraspect moralisateur inhérent, certains de ces textes (« Opera a ben vivere »,lettres à Dada degli Adimari, entre autres) véhiculent une image-modèle de lafemme et de la féminité (dans son acception fondamentale) dont l’empreinte etles échos peuvent se retrouver dans l’imagerie – religieuse tout comme laïque –de l’époque.

Il s’agirad’explorer ces interactions, dans leurs nuances et leurs infléchissements, enles mettant en perspective avec le paysage humain et social qui leur étaitcontemporain.

Frédérique Desbuissons (INHA / HiCSA)

Une autre « dame à la licorne » : Louise Bourgeoisdans l’atelier de Mapplethorpe

De la visite deLouise Bourgeois à l’atelier de Robert Mapplethorpe, en 1982, est issu unportrait devenu l’un des plus célèbres du photographe comme de son modèle.Souriante face à l’objectif, l’artiste, vêtue d’un manteau de fourrure quelquepeu extravagant, y apparaît tenant négligemment sous le bras sa sculpture auxallures de phallus surdimensionné Fillette(1968). Je propose de revenir sur cette photographie et de montrer commentl’artiste est parvenue à faire d’une rencontre aussi contrainte qu’une séancede pose dans l’atelier d’un photographe le lieu d’une négociation musclée luipermettant de coproduire une représentation à la fois cocasse, critique etjouissive du féminin.

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