Ontologies et schémas RDFS

Descriptif
Cette quatrième partie aborde le standard RDFS.
Pour s’assurer de l’interprétation et de l’utilisation qui peut être faite des données, il est très utile de pouvoir publier leurs schémas avec elles, c'est-à-dire un document si possible formel qui capture et explique le sens, les catégories, les relations, les contraintes des données et de leur structure. Pour cela, au-dessus de RDF se dresse la pile des langages de schémas (ou ontologies) avec une expressivité et un coût de calcul croissants : plus l’on monte dans la pile et plus l’expressivité logique nous permet de capturer des aspects des structures de données et de leurs primitives, mais aussi, plus les raisonnements sur ces schémas sont coûteux.
Le premier niveau dit des schémas légers est celui de RDFS (RDF Schema) permettant de déclarer et de décrire les types de ressources manipulées (appelées classes, ex. les livres, les films, les personnes etc.) et les types de relation entre ces ressources (appelées propriétés, ex : a pour auteur, a pour acteur, a pour titre, etc. ). Ainsi RDFS nous permet de définir des vocabulaires utilisés dans les graphes RDF et d’en nommer les primitives avec des URI: nommer les classes de ressources existantes; nommer les types de relations existant entre les instances de ces classes et donner leurs signatures, à savoir le type de ressources qu'elles connectent ; organiser ces types dans des hiérarchies. RDFS permet alors d'utiliser ces signatures et les hiérarchies de types de ressources et de relations pour automatiser des déductions (ex. déduire qu’une ressource du type Roman est aussi du type Livre). En nous permettant de fournir une adresse URI pour les types, RDFS permet de déclarer le squelette taxonomique d'un schéma dans un langage et avec des identifiants universels échangeables et réutilisables notamment pour permettre l’interopérabilité des systèmes.
Préparez vous à devenir des ontologues...
Vidéos
Démos autour des schémas
Recherche exploratoire sur un graphe typé
Utilisation des schémas
Nous avons maintenant tout ce qu'il faut pour décrire des schémas RDFS : des classes, des relations, des hiérarchies de classes, des hiérarchies de relations et documenter ces schémas. Dans cette
Signatures de propriétés
Nous venons de voir que RDFS nous permettait de déclarer des hiérarchie de classes et des hiérarchies de propriétés. Nous allons maintenant voir que RDFS nous permet de déclarer la signature de ces
Documentation des schémas
Nous avons vu comment déclarer les hiérarchies de classes, les hiérarchies de propriétés et les signatures des propriétés. Nous allons maintenant voir comment on documente nos schémas, notamment pour
Hiérarchies de propriétés
Nous venons de voir comment RDFS nous permettait de déclarer des classes et de les organiser en une hiérarchie de classe. Ceci est assez naturelle notamment si l'on vient du monde la programmation
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Introduction aux ontologies
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Intervenants et intervenantes
Auteur d'une thèse en Informatique à Nice en 1988
Professeure en poste à Université Côte d'Azur (en 2022)
Maîtresse de conférences en poste à l'Université de Nice-Sophia Antipolis (en 2020)
Autrice d'une thèse en sciences appliquées soutenue à Paris 6 en 1997
Professeur des Universités Université de Côte d'Azur
Rapporteure lors d'une thèse soutenue à l'INSA Lyon en 2024
Présidente du jury d'une thèse en Informatique à Université Côte d'Azur en 2024
Chercheur à l'INRIA de Sophia-Antipolis, FR (en 2016). Directeur de recherche à l'INRIA Sophia Antipolis-Méditerranée, Université Côte d'Azur (en 2021)
Titulaire d'un doctorat en sciences (Informatique, Nice, 2002)