Cours/Séminaire
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Date de réalisation
Lieu de réalisation

MRSH Caen

Langue :
Français
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2014, 16 avril). L'auteur e(s)t son nom. L'usage du pseudonyme. [Podcast]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/131784. (Consultée le 25 avril 2025)

L'auteur e(s)t son nom. L'usage du pseudonyme

Réalisation : 16 avril 2014 - Mise en ligne : 13 juillet 2022
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Descriptif

Cette communication a été enregistrée lors de la journée d'étude du 16 avril 2014, ayant pour thème Les images du masculin, organisée par les jeunes chercheurs du LASLAR. Pour cette nouvelle édition, ils ont choisi d’étudier les rapports qu’entretiennent leurs disciplines avec les images du masculin. En effet, la représentation du masculin est un sujet actuel au regard de la récente publication de la considérable Histoire de la virilité  et de l'exposition Masculin/Masculin au Quai d'Orsay, et qui font suite et complètent les différentes études universitaires sur le genre féminin.

Lucie Roussel est doctorante contractuelle au sein du LASLAR EA4256, à l’Université de Caen. Son travail de thèse consiste à définir les rapports que la presse entretient avec les écrivaines au cours du premier XIXe  siècle français. Ses communications aux derniers Women in French et aux journées doctorales de Caen se sont concentrées sur la presse féminine de la monarchie de Juillet.

Résumé de la communication

Le contexte du XIXe siècle n’est pas propice à l'intégration des femmes dans le milieu littéraire, ce qui les oblige à trouver des stratégies d’acceptabilité, des solutions pour entrer en littérature. L’une d’entre elles est d’emprunter un pseudonyme masculin. Les écrivaines camouflent donc leur genre en se donnant une image du masculin, elles se représentent comme des hommes de lettres. Elles se construisent un ethos  d’auteur masculin et l’étude de cette figure révèle le modèle de l’écrivain intégré par ces femmes et par la société de la monarchie de Juillet.
Cette communication se propose dans un premier temps de faire un retour sur leur exclusion du milieu littéraire qui poussent les écrivaines à se travestir ainsi pour ensuite d’observer cette pseudandrie parmi les auteures de la monarchie de Juillet, enfin ce qu’elle a comme conséquence dans la pratique littéraire des femmes qui en usent, notamment grâce à l’étude de l’hybridation de l’écriture de Delphine de Girardin lorsqu’elle signe dans le journal La Presse sous le pseudonyme du vicomte de Launay.

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