Cours/Séminaire
Notice
Date de réalisation
Lieu de réalisation

MRSH Caen

Langue :
Français
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2017, 5 décembre). Les romanciers français du XIXe siècle et Paris : écrire/décrire les mutations de l’urbain. [Podcast]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/131632. (Consultée le 13 décembre 2024)

Les romanciers français du XIXe siècle et Paris : écrire/décrire les mutations de l’urbain

Réalisation : 5 décembre 2017 - Mise en ligne : 8 juillet 2022
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Cette communication a été donnée dans le cadre du séminaire annuel "Villes et sciences sociales" consacré pour l'année 2017-2018 aux mutations de l'urbain.

Gérard Gengembre est un critique littéraire, professeur émérite de littérature. Il est l'auteur de nombreuses préfaces et nombreux livres en particulier sur les auteurs du XIXe siècle. Ses recherches portent sur l'histoire des idées et principalement sur les liens entre idéologie, politique et littérature. Il s'est notamment intéressé au mouvement contre-révolutionnaire, à l'influence de Madame de Staël et du Groupe de Coppet, et plus généralement au romantisme.

Résumé de la communication

L’importance dans le roman français de Paris, cette « capitale du XIXe siècle », n’est plus à démontrer. Thèmes romanesques par excellence de Balzac à Zola, l’histoire, la géographie, l’architecture, la sociologie, l’ethnologie, la vie et les mentalités urbaines sont décrites, analysées, commentées afin de donner à voir et à comprendre.
Il s’agit de définir par les voies de la fiction la modernité en montrant comment la ville est entrée et évolue dans un processus complexe où le temps et l’espace urbains traduisent directement ou expriment métaphoriquement les mutations provoquées ou accélérées par la Révolution – politique, sociale, économique, culturelle –, les nouveaux rapports des individus et des groupes sociaux entre eux et avec le monde ainsi que le vertige des métamorphoses. Divers, inépuisable, changeant, Paris devient à la fois spectacle, enfer pour les uns, champ de manœuvres pour les autres, lieu géométrique des appétits de toute nature, des ambitions, des révoltes ou des expansions, en bref un condensateur d’énergies, et donc un objet romanesque sans cesse revisité.

Sur le même thème