Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Centre de colloques, Campus Condorcet
Langue :
Français
Crédits
Philippe Kergraisse, Direction de l'image et du son de l'EHESS (Réalisation), Romain Huret (Intervention), Claudine Cohen (Intervention)
Détenteur des droits
©EHESS 2024
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/7428-3a17
Citer cette ressource :
Romain Huret, Claudine Cohen. EHESS. (2024, 18 janvier). Penser l'évolution humaine. Pratiques, savoirs, représentations , in Conférences Marc Bloch 2023-2024 : dialogue entre sciences expérimentales et sciences sociales. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/7428-3a17. (Consultée le 3 décembre 2024)

Penser l'évolution humaine. Pratiques, savoirs, représentations

Réalisation : 18 janvier 2024 - Mise en ligne : 15 octobre 2024
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Descriptif

Après le succès de la 42e conférence Marc Bloch avec le prix Nobel de Médecine Svante Pääbo, le 9 novembre dernier au Musée de l'Homme, l’année 2024 s'ouvrira avec le cycle de conférences consacré à l’interdisciplinarité, le 18 janvier. Claudine Cohen, historienne et philosophe des sciences, directrice d’études de l’EHESS au Centre de recherches sur les arts et le langage (Cral), interviendra sur le sujet « Penser l'évolution humaine : pratiques, savoirs, représentations ».

Les sciences de la préhistoire sont les seules, parmi les sciences de l’Homme, à  situer leurs recherches dans la très longue durée des temps géologiques et à articuler résolument le biologique et le culturel dans l’approche du devenir humain. 

N’ayant affaire qu’à des vestiges muets et morcelés, elles ont depuis cent cinquante ans cultivé une forte interdisciplinarité et multiplié les approches, conjuguant explorations de terrain et recherches de laboratoire, mobilisant de nombreuses disciplines telles que la géologie, l’anatomie comparée,  l’archéologie préhistorique, les sciences cognitives, la biologie moléculaire et la génétique des populations. 

Force est de reconnaître aujourd’hui l’important renouvellement des connaissances sur l’évolution humaine, dû non seulement à l’abondance des découvertes de terrain, à l’apport des sciences expérimentales et au  dynamisme spectaculaire de la quête des paléogénéticiens sur la trace des « génomes perdus », mais aussi  aux transformations des configurations intellectuelles, idéologiques, sociales, qui les portent.

Reprenant certains des exemples offerts par l’exposé de Svante Paäbo, nous proposons d’examiner la manière dont cette  nouvelle donne scientifique redistribue les interactions, voire les concurrences, entre les disciplines, interroge et  remodèle  les concepts (l’espèce, l’hybridation),  modifie nos représentations des hommes et des femmes préhistoriques et  la vision même  du devenir humain (les « arbres » d’évolution).

Intervention

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