Le chalutage
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Descriptif
Présentation de l'utilisation du chalut à perche pour la collecte de spécimens lors d'une mission hauturière sur les côtes de Guyane.
Thèmes
Notice
Documentation
Transcription
« Je m’appelle Jean-Claude Vasseur, je suis enseignant de SVT et j’ai participé en tant que correspondant pédagogique à l‘expédition Guyane hauturière, volet hauturier. Et à ce titre, et bien je ne savais pas vraiment que faire sur le bateau, et donc on m’a mis au tamis.
Qu’est-ce que le tamis? Et bien c’est une bassine percée de quelques trous de diamètres différents et on doit passer l’ensemble de la récolte au cul du chalut. On doit passer l’ensemble de la récolte dans le tamis. Ca représente parfois plusieurs tonnes de boue et de sédiments. Le but étant de récupérer l’ensemble des fractions animales jusqu’aux plus petites, de moins d’un millimètre, et on doit ensacher ces fractions pour pouvoir ensuite les trier au Muséum national d’Histoire naturelle.
Le but, c’est donc d’avoir une vision à peu près exhaustive des fonds marins mais bien sûr on ne peut pas tout collecter. Donc, le chalut va être à l’arrière du bateau et va fonctionner sur à peu près 2 km de distance sur la largeur du chalut, c’est-à-dire quelques mètres. Et, en fait, comme on ne peut pas collecter l’ensemble de l’océan bien entendu, le bateau va effectuer des courses en Z. Il va parcourir ainsi plusieurs centaines de kilomètres de largeur sur l’océan. Et donc, le chalut va être lesté de parties métalliques et va pouvoir ainsi ramasser une petite fraction du sédiment ainsi que les êtres vivants qui font partie du benthos.
Une fois que le chalut a fonctionné, on remonte le chalut, c’est-à-dire qu’il y a des treuils qui vont remonter le câble, et le chalut va être ainsi positionné à l’arrière du bateau. Ca se présente en fait comme une énorme poche remplie de sédiments. Ca ressemble un petit peu à un chinois de cuisine mais en beaucoup plus grand : sur 4 ou 5 mètres de haut et à peu près 1,5 mètre de diamètre. Ca s’ouvre comme un chinois, c’est-à-dire il y a un petit lacet à la fin du chalut qu’on va tirer et le sédiment va ainsi être déversé dans des grandes bassines en plastique qu’on appelle des bailles. Et ces bailles ensuite sont mises les unes derrière les autres et on va commencer par ramasser les êtres vivants qui sont de taille importante, plusieurs centimètres ou plusieurs dizaines de centimètres, à la main et ensuite on passe l’ensemble du reste au tamis. »
Liens
Ce dossier présente les phases marines hauturières et côtières de l’expédition réalisée par «La Planète Revisitée» en Guyane durant l’année 2014. Après avoir montré les objectifs de ces inventaires du vivant
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