Notice
Le chalutage
- document 1 document 2 document 3
- niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif
Présentation de l'utilisation du chalut à perche pour la collecte de spécimens lors d'une mission hauturière sur les côtes de Guyane.
Thème
Documentation
Transcription
« Je m’appelle Jean-Claude Vasseur, je suis enseignant de SVT et j’ai participé en tant que correspondant pédagogique à l‘expédition Guyane hauturière, volet hauturier. Et à ce titre, et bien je ne savais pas vraiment que faire sur le bateau, et donc on m’a mis au tamis.
Qu’est-ce que le tamis? Et bien c’est une bassine percée de quelques trous de diamètres différents et on doit passer l’ensemble de la récolte au cul du chalut. On doit passer l’ensemble de la récolte dans le tamis. Ca représente parfois plusieurs tonnes de boue et de sédiments. Le but étant de récupérer l’ensemble des fractions animales jusqu’aux plus petites, de moins d’un millimètre, et on doit ensacher ces fractions pour pouvoir ensuite les trier au Muséum national d’Histoire naturelle.
Le but, c’est donc d’avoir une vision à peu près exhaustive des fonds marins mais bien sûr on ne peut pas tout collecter. Donc, le chalut va être à l’arrière du bateau et va fonctionner sur à peu près 2 km de distance sur la largeur du chalut, c’est-à-dire quelques mètres. Et, en fait, comme on ne peut pas collecter l’ensemble de l’océan bien entendu, le bateau va effectuer des courses en Z. Il va parcourir ainsi plusieurs centaines de kilomètres de largeur sur l’océan. Et donc, le chalut va être lesté de parties métalliques et va pouvoir ainsi ramasser une petite fraction du sédiment ainsi que les êtres vivants qui font partie du benthos.
Une fois que le chalut a fonctionné, on remonte le chalut, c’est-à-dire qu’il y a des treuils qui vont remonter le câble, et le chalut va être ainsi positionné à l’arrière du bateau. Ca se présente en fait comme une énorme poche remplie de sédiments. Ca ressemble un petit peu à un chinois de cuisine mais en beaucoup plus grand : sur 4 ou 5 mètres de haut et à peu près 1,5 mètre de diamètre. Ca s’ouvre comme un chinois, c’est-à-dire il y a un petit lacet à la fin du chalut qu’on va tirer et le sédiment va ainsi être déversé dans des grandes bassines en plastique qu’on appelle des bailles. Et ces bailles ensuite sont mises les unes derrière les autres et on va commencer par ramasser les êtres vivants qui sont de taille importante, plusieurs centimètres ou plusieurs dizaines de centimètres, à la main et ensuite on passe l’ensemble du reste au tamis. »
Liens
Ce dossier présente les phases marines hauturières et côtières de l’expédition réalisée par «La Planète Revisitée» en Guyane durant l’année 2014. Après avoir montré les objectifs de ces inventaires du vivant
Sur le même thème
-
Mexico au défi de l’aménagement de ses zones humides
Blásquez MartinezLidia IvonneAngéliaumeAlexandraCette conférence traite de l’importance des zones humides pour la durabilité et la résilience des villes face aux défis environnementaux.
-
Plans d’eau urbains et accès à la nature, le lac de Champs-sur-Marne
Vinçon-LeiteBrigitteD’origine artificielle, cette ancienne gravière revêt désormais une importance particulière pour la biodiversité en ce qu’elle constitue une interface entre le milieu terrestre et aquatique, favorable
-
Poéticas de la biodiversidad en América Latina
BinnsNiallLe colloque TransVersales. État(s) provisoire(s) de la poésie latino-américaine contemporaine se proposait de faire émerger et d’analyser des questions toujours essentielles comme le rythme, le
-
Poplar plantations: habitats of interest for entomological biodiversity?
SalléAurélienSession plénière 5 : Questionner la piste des plantations/Questioning the plantation solution (session Plantaclim)
-
-
PathoBios : Observatoire des agents pathogènes en Afrique de l'Ouest: biodiversité et biosécurité
Présentation du Laboratoire Mixte International (LMI) PathoBios: Observatoire des agents pathogènes en Afrique de l'Ouest: biodiversité et biosécurité
-
La disparition des espèces : le dangereux déclin de la nature
Till-BottraudIrèneIrène Till-Bottraud, spécialiste d'écologie évolutive, évalue les menaces qui pèsent sur les milieux naturels, les mesures à prendre et les effets d'actions déjà engagées.
-
Télédétection de la biodiversité : un état des lieux
SheerenDavidBioacoustique, télédétection, ADN, pièges photographiques... ces domaines ont récemment connu d'importants développements qui révolutionnent les suivis de la biodiversité. Ces rencontres étaient
-
TABLE RONDE : Le numérique est-il à la hauteur des enjeux de biodiversité en agriculture au regard …
LubatChristianHéraudLydiaSchulz-VannaxayMarie-CatherineSéminaire AgroTIC 2023 / Le numérique est-il à la hauteur des enjeux de biodiversité en agriculture ?
-
Indicateurs de biodiversité : de leur définition à leur mise en pratique sur le terrain dans un con…
VitupierClaraSéminaire AgroTIC 2023 / Le numérique est-il à la hauteur des enjeux de biodiversité en agriculture ?
-
Vidibio : une solution de suivi qualitatif des haies
ConanecAlexandreSéminaire AgroTIC 2023 / Le numérique est-il à la hauteur des enjeux de biodiversité en agriculture ?
-
CAP VitiChirAux : le numérique au service de la science participative, des chauves-souris et de la …
CharbonnierYohanAguirreMiguelSéminaire AgroTIC 2023 / Le numérique est-il à la hauteur des enjeux de biodiversité en agriculture ?