Reconnaissance et légitimité | premières journées « Métier de chercheur·e » | 2017/2018

évènement
Réalisation : 24/11/2017 et 12/01/2018
Mise en ligne : 12 mars 2018
Crédit
Maison des Sciences de l'Homme en Bretagne
DOI : 10.60527/d06p-nj07
URL pérenne : https://doi.org/10.60527/d06p-nj07
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
  • document 1 document 2 document 3
premières journées Métier de chercheur.e

Descriptif

La MSHB a sollicité la réflexivité des intéressés, aussi bien celle des chercheurs expérimentés à même d’apprécier les évolutions sur plusieurs décennies que celle des jeunes chercheurs et des doctorants désireux de faire de la recherche leur métier tout en s’interrogeant sur les singularités de celui-ci.

Pour cette première année 2017-2018, nous avons choisi de traiter les questions de « reconnaissance » et de « légitimité ». Reconnaissance par les pairs et légitimité académique ont historiquement participé de l’autonomie de la science, celle-ci se distinguant clairement du débat public et du questionnement citoyen « ordinaire ». Cette vision, évidemment simpliste, est aujourd’hui bousculée par l’injonction faite aux chercheurs de « valoriser » leurs travaux, de « médiatiser » leurs résultats, au risque de brouiller les frontières qui définissent l’activité scientifique.

Certains chercheurs se trouvent confrontés, volontairement ou non, à des formes plurielles de reconnaissance : reconnaissance par les pairs bien sûr, mais aussi reconnaissance par les médias et donc par des publics non académiques (voire parfois par le « grand public »), reconnaissance par les institutions intéressées à la recherche et à sa diffusion… C’est la diversité de ces cercles de reconnaissance qui est interrogée, depuis l’espace quasi-domestique du chercheur devant rendre compte à ses intimes de son singulier métier jusqu’à l’espace public le plus large, celui qui vaut à certains la visibilité médiatique et le statut d’« intellectuel ».

Le comité de pilotage des journées d’études était constitué de chercheurs et enseignants-chercheurs investis dans l’animation de la MSHB :

  • Marion Lemoine-Schonne, coordinatrice du projet, CR CNRS en droit international (IODE – UMR 6262)
  • Annick Cossic, Professeure en études anglaises du 18ème siècle, UBO (HCTI – EA 4249)
  • Christian Le Bart, chargé de médiation scientifique à la MSHB, Professeur de science politique à l’IEP de Rennes (ARENES – UMR 6051)
  • Françoise Leborgne-Uguen, Professeure de sociologie, UBO (LABERS – EA 3149)
  • Matthieu Leprince, Professeur d’économie, UBO (AMURE – UMR 6308)
  • Florian Mazel, Professeur d’histoire médiévale, Université Rennes 2 (TEMPORA – EA 7468)
  • Lionel Prigent, Professeur d’aménagement, UBO (Institut de Géoarchitecture – EA 2219)

L’ouvrage issu de ces journées d’étude s’intitule « Être un chercheur reconnu », il a été dirigé par Marion Lemoine-Schonne, CNRS (laboratoire IODE – CNRS/Université de Rennes 1) et Matthieu Leprince, université de Bretagne occidentale (laboratoire AMURE –CNRS/UBO/IFREMER) et est paru le 24 octobre 2019.

Plus d’informations sur l’ouvrage et la série d’ouvrages sur le site de la MSHB et sur le site de l’éditeur

 

Vidéos

18_024_mshb_metier_chercheur_reconnaissance_legitimite_02_1600.mp4
Conférence
01:21:50

Grand témoin : Jean-Claude Kaufmann, sociologue, CNRS

Kaufmann
Jean-Claude
Le Bart
Christian

Grand témoin des journées d’étude « Métier de chercheur·e » concernant la reconnaissance et la légitimité : Jean-Claude Kaufmann.

Intervenants et intervenantes

France

Historien. - Maître de conférences (2009-2012), puis Professeur d’histoire du Moyen Âge à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2012-2015). Membre de l'UMR 8589, LAMOP, Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris (en 2004). - Professeur au Collège de France, titulaire de la chaire statutaire "Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècles" (2015-....)