Comment garantir les droits des opprimés au moment d’écrire une Constitution – L’exemple et le contre-exemple du Chili

évènement
Réalisation : 2 février 2024
Mise en ligne : 20 février 2024
DOI : 10.60527/4vps-kj37
URL pérenne : https://doi.org/10.60527/4vps-kj37
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Comment garantir les droits des opprimés au moment d’écrire une Constitution – L’exemple et le contre-exemple du Chili

Descriptif

Depuis la révolte sociale de 2019, le Chili cherche à élaborer une nouvelle Constitution. L’objectif est de remplacer la Constitution léguée par la dictature d’Augusto Pinochet, mais aussi de consacrer de nouveaux droits et libertés, notamment sociaux. Un premier texte, particulièrement progressiste et protecteur des minorités, a été écrit en 2022, mais il a finalement été rejeté par le peuple par référendum. Un second est en cours de rédaction depuis 2023, et il se présente au contraire comme un texte particulièrement conservateur.

Étudier le cas chilien permettra de mieux comprendre les difficultés que l’on rencontre au moment de garantir dans une Constitution de nouveaux droits, et en particulier les droits des groupes traditionnellement opprimés, qu’il s’agisse des femmes ou des communautés autochtones.

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Intervenants et intervenantes

France

Titulaire d'un doctorat en droit de l'université de Bordeaux 4 (en 2010). - Maîtresse de conférences en droit public à l'Université Paul Valéry-Montpellier III (en 2014). - Maîtresse de conférences de Droit public à Montpellier 3 - AES (en 2018). - Maîtresse de conférences de Droit public à Bordeaux - Faculté de droit, membre du laboratoire Centre d’Études et de Recherches Comparatives sur les Constitutions, les Libertés et l’État (CERCCLE) (en 2022)

Chili

Professeur de droit Universidad de Chile, Universidad de Valparaiso (en 2015). - Professeur de droit à l'université de Tarapaca, Chili ; a été membre du Comité expert chargé de rédiger l’avant-projet de Constitution en 2023 (en 2024)