Arcy-sur-Cure, France

"Pour moi, c'est une résurrection de parler comme ça avec quelqu'un de ce temps-là."

"Arlette Leroi-Gourhan a trouvé sa place et c’est elle qui a eu le rayonnement le plus important, la personnalité la plus forte parmi les femmes qui ont travaillé en archéo-palynologie."

"Nous étions très chargés en nous engouffrant dans la grotte du Cheval, et tout ça en nous déplaçant à plat ventre. Quant au laminoir, il doit faire une soixantaine de mètres. Pour parcourir toute la

"J’ai commencé en travaillant sur le terrain d’Arcy-sur-Cure avec André Leroi-Gourhan. J’ai essayé de détecter des entrées, des cavités cachées, etc., mais j’ai réalisé que c’était le problème le plus

"André Leroi-Gourhan avait institué une véritable école d’apprentissage de la pratique du terrain. Ces camps de fouille à Arcy-sur-Cure n’étaient pas faits uniquement pour apprendre la Préhistoire et

"On était à cheval entre l'extérieur et l'intérieur de la grotte du Bison. J'aimais rentrer dans la grotte avec mon matériel et passer des heures à plat ventre sur un foyer. J'étais déjà en empathie

"Avec Leroi-Gourhan, l'idée était d'essayer d'expérimenter diverses techniques de photographie. Je venais de faire le Tassili où j'avais tout filmé, tout photographié, utilisé la pellicule à

"Si je n’avais pas fait Arcy, je ne serais pas rentrée au CNRS. Je n’aurais pas forcément fait de Préhistoire en France. Ma vie aurait été toute autre."

"Toute petite, papa m'attachait une corde autour de la taille et m'envoyait dans les boyaux pour me dire : « Tu me raconteras ce que tu vois »".

"Un soir, à Arcy, avec un autre qui avait fait comme moi son service militaire pendant la guerre d'Algérie, nous avons éructé une mémoire très amère devant des jeunes qui n'étaient pas au courant, en

"Les méthodes de Leroi-Gourhan sont pensées pour les sols d'habitat. Dans une sépulture collective, il n'y a pas de sol, mais il faut essayer d'y voir clair."

"Le patron attaquait en russe la célèbre complainte narrant les exploits du cosaque Stenka Razine jetant à l'eau sa maîtresse, la princesse Miarka. Les paroles de ce chant sont restées imprimées dans

"Un jour, voyant les seaux de fer descendus par l'edeno-pédalo-foutrographe jusqu'à la rivière, tous remplis de gros cailloux et s'entrechoquant, je me dis : Mais bon sang de bois, combien de temps

"Je suis passée d'une école à l'autre, oui. J'ai vu les avantages et les inconvénients des deux. Et les personnalités de Bordes et de Leroi-Gourhan."

"En 2000, un mail de Francine David nous disait : « est-ce que ça vous dirait de revenir gratter un peu à Arcy ? » Nous, cela ne nous serait jamais venu à l’idée de revenir à Arcy-sur-Cure. On s’est

"Ce quelqu’un qui avait une voiture est venu à ma rencontre, s’est présenté et nous avons embarqué pour Arcy. Cette petite ville de Cravant m’avait beaucoup plu. Je ne sais plus pourquoi. Il faisait

"Une fois, de temps en temps, je reçois une petite boîte d'os. J'en reçois toujours ; moins maintenant parce que les années passent."

"Quand j’étais petite et que je rentrais de l’école, je me mettais sur les genoux de maman et je triais les os avec elle sur les genoux."

"C'était une époque où les gens des circonscriptions faisaient des fouilles. Au moment où je venais d'être nommé, j'avais été appelé à aller voir un site où l’on avait trouvé des os humains du

"Nous parlons de maman, mais il faut quand même lui rendre un hommage."

"Le Père Hours est toujours resté un ami de la famille et je dois dire que je lui dois en partie d'être moi-même dans l'archéologie. Je l'avais rencontré chez mes parents. Il a donc joué un rôle