Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Lycée d'État Jean Zay - 10, rue du Docteur Blanche - 75016 Paris
Langue :
Français
Crédits
Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris (Production), Pascal CECCALDI (Réalisation), Pierre Guenancia (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/hnrj-3c12
Citer cette ressource :
Pierre Guenancia. CPGE - Jean Zay - Paris. (2018, 9 janvier). Âme et corps dans la philosophie classique (par Pierre Guenancia). [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/hnrj-3c12. (Consultée le 19 septembre 2024)

Âme et corps dans la philosophie classique (par Pierre Guenancia)

Réalisation : 9 janvier 2018 - Mise en ligne : 16 avril 2018
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Descriptif

La conception cartésienne du corps vivant rompt nettement avec la conception scolastique héritée d’Aristote du corps animé. Le corps s’explique pour Descartes de façon purement mécanique, comme une machine automate (une horloge). La vie (et la mort) dépend seulement de l’assemblage d’organes telle qu’on peut le décrire grâce à l’anatomie. Mais le corps d’un homme, son corps, est un corps uni intimement à son âme (ou son esprit). Ce n’est plus un assemblage mais un tout, l’homme. Les philosophes post cartésiens (notamment Spinoza et Leibniz) ont rejeté ce dualisme âme/corps ainsi que l’union substantielle de l’âme et du corps. Ces deux notions expriment une seule et même réalité vue de deux façons différentes. Il ne faut alors pas chercher une union entre ces deux substances puisqu’elles sont en un sens identiques. Mais qu’en est-il alors du corps propre, celui que Descartes appelle « mon corps » ? Le corps humain a-t-il alors une spécificité, que l’on nommera plus tard « corps propre » ?

Pierre Guenancia

Intervention

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