Conférence
Notice
Lieu de réalisation
FMSH
Langue :
Français
Crédits
Alexandre MOATTI (Publication), FMSH Production (Production), Cyril Verdet (Intervention)
Conditions d'utilisation
cc-by-sa 4.0 avec mention intervenant, producteur, éditeur
DOI : 10.60527/m7gp-5q44
Citer cette ressource :
Cyril Verdet. cultureGnum. (2020, 18 juin). L'astronomie, modèle de « science positive » chez Auguste Comte. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/m7gp-5q44. (Consultée le 19 mars 2024)

L'astronomie, modèle de « science positive » chez Auguste Comte

Réalisation : 18 juin 2020 - Mise en ligne : 6 octobre 2020
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Descriptif

par Cyril VERDET, professeur de physique au lycée Stanislas à Paris et chercheur associé au laboratoire Syrte de l'Observatoire de Paris, membre de l'Association Maison Auguste Comte.

 

Si l'astronomie (c'est-à-dire en fait l'étude du système solaire) est une science « positive » pour Comte, c'est parce qu'elle est entièrement déterminée par la géométrie du mouvement des planètes, sans aucune hypothèse spéculative ; d'ailleurs Comte évoque l'astronomie en rapport principalement avec les mathématiques et la géométrie, et très peu en relation avec la physique.

Et en tant que science « positive » par excellence, l'astronomie fera l'objet pour Comte, après son Cours de philosophie positive (1830-1842), d'un exemple concret sous la forme du Traité philosophique d'astronomie populaire (1844). Ce Traité reprenait les leçons données par Comte au public « ouvrier » à la Mairie du IIIe arrondissement parisien.

Dans son étude historico-philosophique de l'astronomie, Comte s'appuiera principalement sur l'oeuvre de Laplace (Exposition du système du monde, 1796), et aussi sur celles de Herschel (le découvreur d'Uranus) et de Méchain. Il s'appuiera aussi sur Newton, en préférant le terme gravitation à celui d'attraction, jugé trop « métaphysique ».

 

 

Intervention

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