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- Date de réalisation : 30 Mai 2009
- Lieu de réalisation : Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 105 bd Raspail, 75006 Paris, France
- Durée du programme : 32 min
- Classification Dewey : Groupes sociaux, Culture et normes de comportement - Anthropologie sociale et culturelle, Histoire du monde. Civilisation, Idéologie politique - Histoire, Sociologie politique, Histoire universelle de 1800 à nos jours, Sociologie des désordres civils, Sociologie de la violence, Sociologie des institutions militaires
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : niveau Doctorat (LMD), Recherche
- Disciplines : Histoire Moderne et Contemporaine : Monde, Sociologie, Sociologie des cultures
- Collections : Influences et confluences : La Révolution française/ La Révolution de Mai
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : ERAUSQUIN Estela
- producteur : FMSH-ESCoM
- Réalisateur(s) : WINKLER Lisette, de PABLO Elisabeth
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- Langue : Français
- Mots-clés : sociologie de la culture, histoire politique, histoire militaire, sociologie militaire, histoire culturelle, sociologie politique, Histoire du monde contemporain, Sociologie des mouvements sociaux, Sociologie des groupes sociaux
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Dans la même collection




















Los héroes de Mayo en el cine argentino
Il est possible de penser que la production cinématographique, fenêtre de rêves, est la manière la plus à même d’approcher l’imaginaire collectif. La narration cinématographique reproduit devant les yeux du spectateur citoyen des actions pleines de sens. Dans ce type de narration, le héros appartient à un espace partagé par tous. L’épopée récupère ainsi sa signification de communion. Cet aspect communautaire mérite d’être pleinement souligné. Les films sont des « vistas » (ancien nom bien à propos), ils constituent un spectacle, et , an tant que tel, suscitent des sentiments, parlent plus au cœur et à la sensibilité qu’à l’entendement.
Les héros du cinéma renaissent sur l’écran et parlent à chaque spectateur ainsi qu’au groupe formé. La magie du cinéma permet, dans la pénombre de la salle, la circulation d’une affectivité tacite, un frémissement partagé, qui ressemble à l’exercice d’un culte secret et public à la fois. Bien que la narration paraisse fermée sur elle-même, le message du héros est ouvert et susceptible de changer avec le temps. Depuis l’image projetée, le héros continue à dialoguer avec son peuple.
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