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Langue :
Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/j6sv-ya81
Citer cette ressource :
INHA. (2016, 30 janvier). Atelier 3. Bestiaires - Cinquièmes Rencontres de la galerie Colbert , in Rencontres de la galerie Colbert. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/j6sv-ya81. (Consultée le 19 septembre 2024)

Atelier 3. Bestiaires - Cinquièmes Rencontres de la galerie Colbert

Réalisation : 30 janvier 2016 - Mise en ligne : 24 novembre 2016
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Descriptif

3. Bestiaires

- Salle Benjamin -

 Responsable : Massimo Olivero (université Sorbonne Nouvelle Paris III, THALIM)

 

Béatrice de Chancel-Bardelot (Conservateur en chef du patrimoine. Musée deCluny, musée national du Moyen Âge)

La licorne vers 1500 à Paris : une espèce animale omniprésente

Si la licorne accompagnant une célèbre dame,sur une tenture du musée de Cluny, est très célèbre, elle est loin d'être laseule licorne à s'ébattre sur les supports artistiques mis en œuvre autour desannées 1500 en France. Cette communication se propose de revenir sur desfigurations de licorne, connues par les sources ou par les œuvres d'art, et detenter de définir les emplacements, les usages et les commanditaires.

 

AmandineGaudron (École nationale des chartes)

Desfigures allégoriques sensorielles : les singes de La Dame à laLicorne

Le singe, animal à la symboliqueextrêmement riche au Moyen Âge, est présent sur cinq des six tapisseries de latenture de La Dame à la Licorne.S'ils peuvent passer inaperçus au premier coup d’œil face au lion et à la licornequi sont mis à l'honneur, leur présence n'en est pas moins déterminante :certains d'entre eux jouent en effet un rôle allégorique en illustrant le thèmedes Cinq Sens. Examiner la place et la fonction de ces singes se révèle unedémarche pleine de sens et de Sens ...

 

KaterynaLobodenko (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle)

Lafigure de la licorne dans l’œuvre de G. Solotareff : de l’évolution d’uneallégorie (à l’exemple du long-métrage d’animation U, 2006).

Inspiré du mythe de la Dame à la licorne, GrégoireSolotareff  dans son filmd’animation  U met au cœur du sujet un personnage aux traits coctéliens,prénommé U (« U comme Unique », oucomme unicorne). Cette licorne, protectrice et seule amie d’une princesseorpheline, devient assez vite une défenseuse discrète des héros en détresse(roi Rat manipulé par sa vieille mère, souris-immigrées chassées de leurnouveau chez-elles, chat amoureux craignant de se déclarer). Au point de sesacrifier pour eux : plus les protégés d’Us’épanouissent, plus U perd sa forceet ses pouvoirs et se rétrécit en risquant de disparaître à jamais.

Dans notre intervention, en nous intéressant ausymbolisme du bestiaire chez G. Solotareff, nous voudrions  montrer comment ce dessinateur et cinéasteparvient à charger l’allégorie ancienne de la licorne d’une problématiquecontemporaine (non-acceptation de soi et des autres, migrations, intégration,crise d’adolescence, etc.).  Il seraitaussi pertinent de révéler comment la licorne magique et immortelle du mytheévolue en licorne-friponne, à la fois gentille et malicieuse, généreuse etespiègle, forte et fragile, jalouse, présente et effacée, placée au centred’une histoire caricaturé des mœurs de la société moderne. Une comparaisonbrève d’U avec autres œuvrescinématographiques contemporaines, françaises et étrangères, est envisagée.

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