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Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/65f5-x073
Citer cette ressource :
RTRMD. (2020, 4 novembre). Localiser les prédateurs pour protéger les écosystèmes de l'Océan Austral , in session 4 : concepts et outils pour le suivi des socio-écosystèmes. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/65f5-x073. (Consultée le 17 mai 2024)

Localiser les prédateurs pour protéger les écosystèmes de l'Océan Austral

Réalisation : 4 novembre 2020 - Mise en ligne : 23 novembre 2020
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Descriptif

5ecolloque des Zones Ateliers – CNRS 

2000-2020, 20 ans de recherche du Réseau des Zones Ateliers

SESSION 4 : Concepts et outils pour le suivi des socio-écosystèmes

 

Localiser les prédateurs pour protéger les écosystèmes de l'Océan Austral (ZA Terres Australes)

Yan Ropert-Coudert ∗ 1, Mark Hindell† 2, Ryan Reisinger‡ 3,4,5,6,Consortium Raatd 7

 

1  Centre d’EtudesBiologiques de Chizé –  UMR 7372CNRS,  Université de La Rochelle –  France

2  Institute forMarine and Antarctic Studies  (IMAS)  – Private  bag 129 Hobart TAS  7001, Australie

3  Centre deSynthèse  et d’Analyse sur laBiodiversité  (CESAB-FRB) –  Fondation pour la recherche sur labiodiversité –  Immeuble HenriPoincaré,  Aix-en-Provence, France,  France

4  Centre d´tudesBiologiques de Chizé - UMR 7372 (CEBC) – Université de La Rochelle, Centre National de la Recherche Scientifique: UMR7372 –  405 Route de Prissé laCharrière,  79360 VILLIERS-EN-BOIS,France

5  DST/NRF  Centre of Excellence  at the FitzPatrick  Institute of African Ornithology, Departmentof Zoology and Coastal and Marine Research Institute,  Nelson Mandela University  –  PortElizabeth, Afrique du Sud

6  Institute forMarine Sciences,  University  of California Santa Cruz –  États-Unis

7  The World!  – Antarctique

 

Résumé

 

Dans un monde en mutation rapide,quelles sont les zones àprotéger contre les menaces actuelles et futures?   Celaest difficile à faire objectivement dans le vaste domaine des océans, et particulièrement dans le plus éloignéd’entre eux :  l’Océan Austral.  Une solutionrepose sur un principe simple:  lesanimaux se rendent dans des endroits où ils trouvent de la nourriture. Ainsi, en identifiant les zones de l’Océan Austral où les prédateurs se rendent le plus souvent,on peut également savoir où se trouvent leurs proies. Si plusieurs espèces de prédateurs et donc leursdiverses proies se trouvent au même endroit, alors cette zone présente une grande biodiver-sité et une grande abondance d’espèces, ce qui indique qu’elle revêt une importanceécologique particulière.  Le projet Retrospective Analysis of AntarcticTracking Data (RATTD) a été mené par le ComitéScientifique pour les Recherches Antarctiques (SCAR), avec le soutien du Centre de synthèse  et d’analyse sur la biodiversité, France,  et du WWF-RU. Le SCAR  a fait appel à son vaste réseau de chercheurs antarctiques pour rassembler les données existantes sur le suivi des prédateurs de l’Océan Austral. Après une curation minutieuse,  le résultat a été une énorme basede données de suivi de plus de 4000 individus de 17 espèces, recueillies par plus de 70 scientifiquesdans le cadre de 12 programmes  nationaux en Antarctique,  incluant notamment les équipes ZATA-iLTER. Cette base de données est maintenant disponible pour le télécharge- ment public.  Mêmecette impressionnante base de donnéesne représente pas directement toute l’activité  desprédateurs  de l’Océan  Austral,  car il est impossible de suivre toutesles espèces à partir de toutes leurs colonies de reproduction.  Une simple cartographie fournirait donc une représentationbiaisée de la distribution des animaux. Pour surmonter ce problème,des modèles statistiques sophistiqués ont été développés pourestimer les mouvements en mer de toutes les colonies connues de chaque espèce de prédateur dans l’ensemble de l’océan.  Ces estimations ont été combinéespour les 17 espèces afin de fournirune carte intégrée des zones utilisées par de nombreux prédateurs ayant des besoins en proies variés. Ces zones d’importanceécologique sont dispersées autour du plateaucontinental de l’Antarctique et deux dans des régionsocéaniques, une vers la péninsuleAntarctique,  l’autre entourant les îles subantarctiques dans le secteurindien de l’Océan Austral.  Les Aires Marines Protégées (AMP)  dansl’Océan Austral, existantes et proposées,se trouvent pour la plupart dans des aires écologiques importantes identifiéespar RAATD,  ce qui laisse supposer qu’elles sont actuellement aux bons endroits.  Pourtant,  lorsquel’on utilise les projectionsdes modèles climatiques du GIEC pour tenir compte de la façon dont les zones d’habitat important sont susceptibles de se déplacerd’ici2100, les mêmes AMP peuventne pas rester alignées avec l’habitat important.  DesAMP dynamiques,  mises à jour au fil du temps en réponse aux changements en cours, sont donc nécessaires pour assurer laprotection continue des écosystèmes de l’Océan Austral et de leurs ressources face à la demande croissante desgénérations actuelles et futures.

 

 

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Programme et recueil des résumés à télécharger dans l'onglet documents ci-dessus.

Toutes les informations sur le site du colloque :

https://20ans-rza.sciencesconf.org/resource/page/id/5

 

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