Conférence
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Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/p51d-eh88
Citer cette ressource :
UnivParis8. (2012, 3 février). La mesure du développement : Les dérives de la mesure 7/8 - Table ronde du vendredi 3 février : Débats , in Paris8 bibliothèque. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/p51d-eh88. (Consultée le 19 mars 2024)

La mesure du développement : Les dérives de la mesure 7/8 - Table ronde du vendredi 3 février : Débats

Réalisation : 3 février 2012 - Mise en ligne : 27 novembre 2017
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Descriptif

Enregistrement vidéo du Colloque international intitulé « La mesure du développement : comment science et politique se conjuguent », organisé par le GEMDEV à l’UNESCO, à Paris, du 1er au 3 février 2012.Le débat sur la mesure des performances économiques et du progrès social est récurrent depuis des décennies parmi les spécialistes du développement. Question ancienne, la mesure du développement se pose sous une forme nouvelle dans le contexte contemporain marqué par le creusement des inégalités dans les pays du Nord et par les évolutions rapides de certains pays du Sud. Ces évolutions invitent à s’interroger sur les concepts statistiques et les outils de mesure. Ceux-ci ont, le plus souvent, fait l’objet d’une exportation technique et intellectuelle à partir des pays du Nord, où ils ont été conçus et utilisés, vers les pays en développement. L’inverse est plus rare.   Désormais, pour l’étude des processus de développement, chercheurs et experts disposent d’outils quantitatifs variés qui peuvent renouveler les modalités de mesure de ces processus. Des informations abondantes et chiffrées, y compris sur les aspects qualitatifs, sont apparemment de plus en plus accessibles grâce aux TIC. En réalité, on peut s’interroger sur les modalités concrètes d’accès à ces données (confidentialité, accès payant) et sur les conditions différenciées entre le Nord et le Sud (fracture numérique).   Mais, au delà de cette question de l’accès, se pose, plus que jamais, la question de la légitimité des données et indicateurs ainsi diffusés largement. Ceux proposés par les divers producteurs de données se voient, trop souvent, conférer un caractère quasi magique et sont utilisés sans précautions dans le débat social et politique. Dans bien des cas on pourrait parler de coup de force intellectuel et scientifique quand le public est noyé sous les mesures. L’abondance de ces dernières masque souvent l’absence d’une définition rigoureuse de leur objet. La question de la pertinence des divers indicateurs permettant de mesurer et d’identifier le développement économique et social se pose donc. Ces indicateurs servent aussi, de plus en plus, à légitimer des types d’intervention et des modes opératoires de l’aide comme des politiques de développement.   Si les débats relatifs à la mesure des performances économiques et du progrès social prennent le plus souvent un aspect technique, cette technicité ne doit pas masquer les enjeux liés à la mesure. L’orientation et le contenu de ces mesures ne sont pas neutres. Leurs dimensions politiques, idéologiques et sociales sont essentielles. L’universalisme des méthodes de mesure, la comparabilité des données, l’articulation des concepts analytiques et statistiques sont à interroger au regard des spécificités des pays et des régions.   Ce sont ces interrogations qui étaient au centre des échanges et discussions proposées autour de quelques grandes questions : - Comment les chiffres et indicateurs sont-ils produits ? (enjeux techniques) - Qui produit ces chiffres et indicateurs ? (enjeux politiques) - Chiffre et vérité scientifique ? (enjeux épistémologiques et théoriques) - L’accès à l’information statistique (enjeux de sa diffusion) - La mesure comme instrument de pouvoir (enjeux de pouvoir) Le colloque a rassemblé pendant 3 jours plus de deux cents personnes qui ont assisté aux sessions plénières que l’on peut suivre ici, mais également participé à une vingtaine d’ateliers. L’intégralité des communications présentées lors de ces ateliers est disponible sur le site du GEMDEV. Ce Colloque international était organisé par le GEMDEV, Groupement d’Intérêt Scientifique pour l’étude de la Mondialisation et du Développement, équipe de recherche de l’Université Paris 8, en partenariat avec le programme MOST de l’UNESCO, Programme pour la Gestion des Transformations Sociales. Il était placé sous le patronage de l’UNESCO et a reçu le soutien des organismes suivants : Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), Association pour l’étude de la mondialisation et du développement (AMODEV), Centre Population et développement (CEPED), Commission nationale française pour l’UNESCO, Conseil régional Ile-de-France, Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Ministère des Affaires étrangères et européennes, Solidarité Laïque, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis.

Table ronde du vendredi 3 février. Thématique : Les dérives de la mesureDébats, Présidente de séance : Mme Michèle GENDREAU-MASSALOUX (Recteur et Conseiller d'Etat honoraire, Responsable pôle formation, enseignement supérieur, recherche, Mission Union pour la Méditerranée) de 11h à 13h.Thèmes abordés au cours de ce débat : - La mesure est-elle toujours nécessaire ? - Les chiffres sont-ils des outils de gouvernement et de gouvernance ? - Les chiffres comme indicateurs de performance. Pertinence des objectifs chiffrés (par ex. à travers les OMD). Participants : - Mme Rajaa MEJJATI ALAMI (Socio-économiste. Enseignant chercheur. Doctorat en sociologie économique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Doctorat en économie de l’Université de Fès (Maroc). Membre du Conseil de l’Observatoire national du développement humain-Maroc (ONDH) : Présidente du groupe « Croissance économique et lutte contre la pauvreté ».).- M. Pierre JACQUEMOT (Ancien Ambassadeur de France, Spécialiste en économie du développement, il a également enseigné dans plusieurs universités en France et à l’étranger ; il a occupé des postes de direction au ministère des affaires étrangères. Auteur de nombreux ouvrages et articles.).- M. Kako NUBUKPO (Macroéconomiste. Docteur en Sciences économiques. De 2010 à 2011, chef du Pôle "Analyse économique et recherche" de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à Ouagadougou. Depuis janvier 2012, il est Directeur Exécutif du Centre Autonome d’Etudes et de Renforcement de Capacités pour le Développement au Togo (CADERDT), centre de recherches de l’African Capacity Building Foundation (ACBF).).- M. Angel SALDOMANDO - Economiste, Chercheur en sciences sociales au Centro de Investigación de la Comunicación (CINCO) au Nicaragua depuis 2005, collaborateur du mensuel publié par CINCO « Perspectivas ». Enseignant dans diverses universités : au Nicaragua (Universidad Americana, Universidad Nacional Autónoma de Nicaragua y Universidad Central de Nicaragua), au Canada (UQAM) et en Italie (Florence, Bologne).

III. Table ronde du vendredi 3 février. Thématique : Les dérives de la mesureDébats, Présidente de séance : Mme Michèle GENDREAU-MASSALOUX (Recteur et Conseiller d'Etat honoraire, Responsable pôle formation, enseignement supérieur, recherche, Mission Union pour la Méditerranée) de 11h à 13h.Thèmes abordés au cours de ce débat : - La mesure est-elle toujours nécessaire ? - Les chiffres sont-ils des outils de gouvernement et de gouvernance ? - Les chiffres comme indicateurs de performance. Pertinence des objectifs chiffrés (par ex. à travers les OMD). Participants : - Mme Rajaa MEJJATI ALAMI (Socio-économiste. Enseignant chercheur. Doctorat en sociologie économique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Doctorat en économie de l’Université de Fès (Maroc). Membre du Conseil de l’Observatoire national du développement humain-Maroc (ONDH) : Présidente du groupe « Croissance économique et lutte contre la pauvreté ».).- M. Pierre JACQUEMOT (Ancien Ambassadeur de France, Spécialiste en économie du développement, il a également enseigné dans plusieurs universités en France et à l’étranger ; il a occupé des postes de direction au ministère des affaires étrangères. Auteur de nombreux ouvrages et articles.).- M. Kako NUBUKPO (Macroéconomiste. Docteur en Sciences économiques. De 2010 à 2011, chef du Pôle "Analyse économique et recherche" de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à Ouagadougou. Depuis janvier 2012, il est Directeur Exécutif du Centre Autonome d’Etudes et de Renforcement de Capacités pour le Développement au Togo (CADERDT), centre de recherches de l’African Capacity Building Foundation (ACBF).).- M. Angel SALDOMANDO - Economiste, Chercheur en sciences sociales au Centro de Investigación de la Comunicación (CINCO) au Nicaragua depuis 2005, collaborateur du mensuel publié par CINCO « Perspectivas ». Enseignant dans diverses universités : au Nicaragua (Universidad Americana, Universidad Nacional Autónoma de Nicaragua y Universidad Central de Nicaragua), au Canada (UQAM) et en Italie (Florence, Bologne).

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