Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Jean JIMENEZ (Réalisation), Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM (Publication), Université Toulouse II-Le Mirail (Production), Romain Descendre (Intervention)
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Tous droits réservés à l'Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs.
DOI : 10.60527/0adm-4c64
Citer cette ressource :
Romain Descendre. UT2J. (2012, 15 mars). Foucault et les pensées politiques de la Renaissance : occultation du pouvoir souverain, valorisation de la raison d'État / Romain Descendre , in Foucault et la Renaissance. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/0adm-4c64. (Consultée le 20 mai 2024)

Foucault et les pensées politiques de la Renaissance : occultation du pouvoir souverain, valorisation de la raison d'État / Romain Descendre

Réalisation : 15 mars 2012 - Mise en ligne : 6 janvier 2013
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Descriptif

Foucault et les pensées politiques de la Renaissance : occultation du pouvoir souverain, valorisation de la raison d'État / Romain Descendre. In colloque "Foucault et la Renaissance", organisé par le laboratoire "Patrimoine, Littérature, Histoire" (PLH) de l'Université Toulouse II-Le Mirail en collaboration avec le Centre d’Etudes en Rhétorique, Philosophie et Histoire des Idées (CERPHI) de l'Institut d’his­toire de la pensée clas­si­que (ENS Lyon). Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 13-16 mars 2012. 
Thème 7 : Politique, 15 mars 2013. 

Dans sa communication, Romain Descendre interroge de quelle façon Foucault a donné de la pensée politique du XVIe siècle une image à rebours des représentations canoniques de l’histoire de la philosophie. Une radicalisation de l’opposition entre souveraineté et domination, entre droit et discipline, conduit à une singulière mise entre parenthèses de Machiavel autant que de la pensée juridique et à une revalorisation des discours de la raison d’État. Bien qu’elle s’appuie sur des oppositions qui ont eu historiquement un rôle structurant pour la définition de positions théoriques effectivement antagonistes, une telle « généalogie » reste pourtant tributaire de schémas moins propres à la « Renaissance » qu’aux époques postérieures. De Bodin à Botero, la question clé de la population, comme objet privilégié du gouvernement, permet de penser l’articulation, bien plus que l’opposition, entre théories de la souveraineté et discours de la raison d’État.

 

 

 

Intervention
Thème
Documentation

Naima Riahi, Michel Foucault: subjectivité, pouvoir, éthique. Paris : Éditions L'Harmattan, 2011, 363 p.

Jean Terrel, Politiques de Foucault. Paris, Presses Universitaires de France, 2010, 304 p. Coll. Pratiques théoriques.

Fabienne Brugère (dir), "Foucault et les Lumières", Lumières n°8, 2006.

Pierre Lascoumes , La Gouvernementalité : de la critique de l’État aux technologies du pouvoir, Le Portique n° 13-14, 2004. [En ligne : http://leportique.revues.org/index625.html].

Maria Teresa Martinez Téran, Le concept de pouvoir chez Michel Foucault, thèse en philosophie sous la direction d'Yves Michaud, Paris I-Sorbonne, 2004, 308 p.

Michel Foucault, "La gouvernementalité", cours du 1/2/1978, in Dits et Ecrits, 1954-1988. Tome III : 1976-1979. Paris : Gallimard, 1994, Coll. Bibliothèque des sciences humaines.

Michel Foucault, "Qu’est-ce que la critique ? Critique et Aufklärung", conférence du 27 mai 1978 devant la Société Française de Philosophie. Bulletin de la Société Française de Philosophie n°1990/84 2. [En ligne sur le site de la revue Vacarme : http://www.vacarme.org/article1388.html].

Lawrence Olivier, La question du pouvoir chez Foucault : espace, stratégie et dispositif. Canadian Journal of Political Science n°21, 1988, pp 83-98.

> Voir aussi la bibliographie générale du colloque dans l'onglet "Documents" de la 1ère communication du colloque, celle de Blaise Dufal.

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