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- Date de réalisation : 10 Octobre 2014
- Durée du programme : 43 min
- Classification Dewey : Epistémologie (théorie de la connaissance), Philosophie et théorie de la religion
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : Tous publics / hors niveau
- Disciplines : Philosophie moderne occidentale
- Collections : Journées Giordano Bruno
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : SOLAL Philippe
- producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
- Réalisateur(s) : DELPECH Franck, MICHAUD Nathalie
- Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
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- Langue : Français
- Mots-clés : philosophie de la Renaissance, philosophie et religion, Bruno Giordano (1548-1600), foi et raison
- Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l'Université Toulouse Jean-Jaurès et aux auteurs.
Dans la même collection






















Giordano Bruno, entre foi et raison / Philippe Solal
Giordano Bruno, entre foi et raison / Philippe Solal. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de
Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014.
Session 2 : Giordano Bruno philosophe, 10 octobre 2014.
Giordano Bruno ne fut pas toujours « l’hérétique » que l’histoire nous a décrit. Il commença par être un dominicain modèle, et il fut même ordonné prêtre en 1573. Deux ans plus tard, il devint lecteur en théologie, et en apparence, il continua à vivre en dominicain modèle, soutenant des thèses sur la pensée de Thomas d’Aquin et de Pierre Lombard. C’est lorsqu’il commença à étudier avec assiduité les œuvres d’Érasme, humaniste considéré par la Sainte Église comme hérétique depuis 1559, et dont les livres étaient interdits, qu’il finit lui-même par entrer silencieusement en rébellion avec le dogme religieux. Par la suite, Giordano Bruno secoua le joug de la théologie, ce qui lui valut ses années d’errance et de clandestinité. Dans une époque où l’on considérait encore que la philosophie devait être « la servante de la théologie », il opéra une véritable subversion dans les rapports de subordination qui étaient alors établis entre foi et raison. Ce sont les moments clefs de cette subversion que cette communication tente de retracer.
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