Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM (Publication), Université Toulouse II-Le Mirail (Production), Nathalie MICHAUD (Réalisation), Sacha Loeve (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés à l'Université Toulouse II-Le Mirail, aux auteurs et aux artistes.
DOI : 10.60527/2249-xw38
Citer cette ressource :
Sacha Loeve. UT2J. (2010, 9 décembre). Les nanotechnologies comme question esthétique / Sacha Loeve , in Images et mirages, nanosciences. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/2249-xw38. (Consultée le 19 mars 2024)

Les nanotechnologies comme question esthétique / Sacha Loeve

Réalisation : 9 décembre 2010 - Mise en ligne : 18 juillet 2011
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Descriptif

Les nanotechnologies comme question esthétique / Sacha Loeve. In "Images & mirages @ nanosciences", colloque international organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le Centre d'Élaboration de Matériaux et d'Études Structurales (CEMES) rattaché à l'Institut de Physique du CNRS et le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Objets (LPCNO) de l'INSA Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail / La Fabrique Culturelle, 9-10 décembre 2010.
Thématique 4 : Visions et visées artistiques. L'inscription d'une esthétique nanotechnologique dans le contexte scientifique et artistique, 9 décembre 2010.

Plutôt qu’un paradigme scientifique ou une nouvelle révolution industrielle, les nanotechnologies ne seraient-elles pas avant tout un phénomène esthétique ? Si cette hypothèse mérite d’être prise au sérieux, il convient toutefois de préciser ce que l’on entend par "esthétique". Afin d’éviter tout esthétisme, ou "esthétisation" dépolitisante des productions scientifiques et techniques, ce terme est pris dans son acception étymologique de théorie de la connaissance sensible (du grec, sensation).
Ainsi la question du « nano-art » est-elle considérée comme symptôme d’une transformation plus profonde des relations de l’humain et de la matérialité : la montée d’un nouveau sensible induite par les nano-dispositifs à partir d’un fond a-sensible. Ce processus est caractérisé comme : 1) régime d’imagination distinct de la représentation ; 2) promotion d’un ensemble transmodal en soi ; 3) manière de sentir travaillée par une tension entre deux modalités affectives de valuation (Dewey) : « banalisation » et « étrangement » de notre rapport à la matérialité. Abordées comme question esthétique, les nanotechnologies se révèlent être une imagotechnologie où l’image participe d’un schématisme débordant la seule vision.

Intervention

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