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Langue :
Français
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Samir BOUHARAOUA (Réalisation), Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Production), SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Publication), Carlos Martinez Sanchez (Intervention)
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Tous droits réservés à l'Université Toulouse Jean Jaurès et aux auteurs.
DOI : 10.60527/5y79-4743
Citer cette ressource :
Carlos Martinez Sanchez. UT2J. (2016, 28 octobre). Sociologie des mouvements sociaux et institutionnalisation des "Indignés" / Carlos Martínez Sánchez , in Mouvements citoyens, trajectoires sociales et genre. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/5y79-4743. (Consultée le 18 mai 2024)

Sociologie des mouvements sociaux et institutionnalisation des "Indignés" / Carlos Martínez Sánchez

Réalisation : 28 octobre 2016 - Mise en ligne : 21 mars 2017
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Descriptif

Sociologie des mouvements sociaux et institutionnalisation des "Indignés" / Carlos Martínez Sánchez, in "Mouvements citoyens, trajectoires sociales et genre", journée d'étude organisée par la Maison des Sciences de l'Homme et de la Société de Toulouse (MSHS-T) en collaboration avec le Centre de Recherches Sciences Sociales Sports et Corps (CRESCO, Université Toulouse 3), le Réseau Arpège, l'Institut du Genre (Paris, France) et le Laboratoire des Sciences sociales du politique (LASSP, Sciences Po Toulouse), sous la responsabilité scientifique de Jérôme Ferret (MSH-T) et Marie-Carmen Garcia (CRESCO), Université Toulouse Jean Jaurès, 28 octobre 2016.

Cette journée d'étude est consacrée aux « nouveaux mouvements politiques » nés dans les années 2000 dans le sillage de ce que l’on a pu appeler l’alter-mondialisme, mobilisations qui ont pu également être qualifiées de « mouvements sur place », « mouvements de mouvements », « mouvements sans leaders, transversaux, … » ou « digitaux ». L’un des exemples les plus influents aura été sans nul doute les « indignados » en Espagne en 2011 mais d’autres expériences ont eu lieu dans nombre de contextes politiques démocratiques ou autoritaires (Tunisie, Egypte). Sans entrer dans le débat sur la pérennité et la réalité réellement transversale de tels « mouvements », de leur singularité conceptuelle, sans par exemple chercher à savoir si ce sont des « mouvements sociaux » ou autre chose, l’objectif de cette journée est de faire dialoguer le champ d’analyse des mouvements politiques avec celui des socialisations en appréhendant les modalités d’articulation de la classe sociale et du genre entre les trajectoires sociales dans les parcours de militant-e-s, anciennes ou anciens des « indignados » puis, pour certains, membre aujourd’hui de Podemos en Espagne ou de Nuit Debout en France bien plus récemment.Il s’agit de comprendre la capacité ou puissance d’agir des femmes et des hommes en tant que « femmes » d’une part et « hommes » d’autre part en lien avec les positionnements et labels politiques de tels mouvements. Cette question est abordée à travers des analyses réflexives de chercheur-e-s en sciences sociales engagé-e-s dans les organisations en question. Plus précisément, saisir ainsi comment des femmes et des hommes social scientists ont, dans le contexte du milieu des années 2000, développé une relation critique au système socioéconomique dominant, aux formes légitimes de participation politique ainsi qu’aux normes de genre.Les interventions peuvent permettre de réfléchir au rôle joué dans les processus d’émancipation personnelle (avec leurs succès mais aussi leurs échecs), l’élaboration collective d’une vision alternative et minoritaire à la fois du monde socio-économique et du système de genre. Quels sont leurs parcours ? Comment ont-ils et elles pris en compte ou non l’oppression des normes de genre ? Comment ont-ils et elles interrogé ou non leur propre position dans les rapports sociaux de sexe ? Se croisent les théories du monde social incorporées mais aussi produites par les militant-e-s ? Comment s’engendrent dans leurs trajectoires individuelles la construction d’une conscience de classe ou d’une conscience de genre ?

Intervention
Thème
Documentation

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