Les interactions pollinisateurs sauvages / abeille domestique

Au cours de cette session, Guillaume Antenor, de l’ADANA, une association créée par les apiculteurs pour les apiculteurs, évoque l’engagement et les valeurs de ces derniers dans les projets tels que Bee Friendly.

Patrick Golfier témoigne de l’implication des lycées agricoles du Lot-et-Garonne dans la mise en place de protocoles d’observation de la biodiversité, d’actions de sensibilisation et de formation auprès des élèves, de Recherche & Développement, de nouvelles missions soutenues par le ministère de tutelle. Ces actions ont conduit à l’élaboration d’une charte de coexistence entre toutes les parties prenantes (agriculteurs conventionnels, bio, apiculteurs, conseil départemental, politiques) et à la création de l’association ‘Coexistence 47 ».

Rémy Petit, chercheur à INRAE, fait le point sur l’efficacité des pollinisateurs dans la pollinisation du châtaigner. Les études montrent que la pollinisation est principalement assurée par les mouches et les coléoptères et non par les abeilles domestiques.

Benoît Geslin, maitre de conférence à l'Université Aix-Marseille, revient ensuite sur le déclin des abeilles sauvages et les mesures à mettre en place : avant tout lutter contre la destruction des habitats et l’utilisation massive de pesticides, mais également favoriser l’apiculture raisonnée quand la présence d’abeilles domestiques conduit à une trop grande compétition avec les populations sauvages, car dans des espaces protégés beaucoup trop réduits. Un constat également partagé et développé par Fabrice Requier, chercheur à l'IRD.

Table ronde animée par Frédéric Revers, Chercheur à l'INRAE, UMR Biogeco, Université de Bordeaux