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Français
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DOI : 10.60527/nv2y-7231
Citer cette ressource :
AU. (2020, 9 juillet). [THESE] Lauriane Guillou 9 juillet 2020. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/nv2y-7231. (Consultée le 25 avril 2025)

[THESE] Lauriane Guillou 9 juillet 2020

Réalisation : 9 juillet 2020 - Mise en ligne : 9 juillet 2020
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Descriptif

                                           SOUTENANCE DE THESE

                                              de Lauriane Guillou

Le public du Festival d’Avignon : des expériences vécues au temps remémoré Une approche communicationnelle de la mémoire individuelle et collective.


 le 9 juillet  2020, dans la Salle des thèse de l'Université d'Avignon.


Doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication mené sous la direction scientifique de Monsieur Emmanuel Ethis et de Monsieur Damien Malinas.

Thèse présentée et soutenue en visio-conférence le jeudi 9 juillet 2020 devant un jury composé de:

-Monsieur Emmanuel Ethis, Professeur des universités à l’Université d’Avignon et Recteur de l’Académie de Rennes

-Monsieur Damien Malinas, Maître de conférences à l’Université d’Avignon

-Monsieur Philippe Bonfils, Professeur desuniversités à l’Université de Toulon (rapporteur)

-Madame Christine Détrez, Professeure des universités à l’ENS de Lyon

-Monsieur Jean-Louis Fabiani, Directeur d’études à l’EHESS en retraite et Professeur des universités à la Central European University, Budapest

-Madame Emmanuelle Lallement, Professeure des universités à l’Institut d’études européennes de l’Université Paris 8 (rapporteure) Laboratoire Culture et Communication (EA 7542)–École Doctorale 537 Culture et Patrimoine

Résumé de la thèse:

Pourquoi un festival de 73 ans réunit-il encore un public autour d’une même idée : faire un théâtre populaire qui soit de son temps ?

Si le public du Festival d’Avignon évolue au fil des générations, le sens de la pratique reste identique : la découverte et la rencontre, la prise de risque et le débat.

Au gré des éditions, des directions et des programmations, l’institutionnalisation du festival a généré des fondamentaux et des valeurs autour desquels un public se rassemble. « Faire le Festival » fait appel à la posture du public participant qui accepte un certain engagement dans son rôle de spectateur.

Sans connaître Jean Vilar, le T.N.P. ou Le Mahabharatade Peter Brook, en faisant le Festival, le public vit une expérience et fait sienne celle d’une communauté spectatorielle.

« Le ciel, la nuit, la pierre glorieuse »... et après ?

Cette thèse en Sciences de l’information et de la communication étudie des régimes d’historicité au Festival d’Avignon, soit le rapport au passé dans le présent, à travers des pratiques, des discours, des médiations...

Pour cela, une enquête a été conduite entre 2015 et 2019, avec près de 7 390 questionnaires en ligne et 50 entretiens.

Le numérique constitue ici une entrée privilégiée pour appréhender la manière dont les dynamiques et les pratiques liées à la mémoire, la nôtre et celle d’autrui, viennent enrichir une expérience, celle du festival, de même qu’une carrière de spectateur.

L’étude du terrain numérique montre que la participation du public du Festival d’Avignon en ligne se caractérise par un intérêt pour les contenus audiovisuels relatifs aux œuvres et aux artistes.

Cette enquête rend compte de la façon dont la relation au temps de l’expérience, au passé de l’institution, aux archives et aux traces de nos festivals se répondent et témoignent in fine d’un potentiel de démocratisation culturelle de cette mémoire individuelle et collective.





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