Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Auditorium du Pôle des langues et civilisations, 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris
Langue :
Français
Crédits
Maxime Ruscio (Réalisation), Mathieu Terrier (Intervention)
Détenteur des droits
BULAC
DOI : 10.60527/jeww-e727
Citer cette ressource :
Mathieu Terrier. BULAC. (2021, 11 novembre). La BULAC est partenaire - Cycle des conférences publiques de l'IISMM : Les contre-pouvoirs dans les régimes à référence musulmane - « L’opposition au pouvoir dans le shi’isme imâmite à la période prémoderne ». [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/jeww-e727. (Consultée le 25 avril 2025)

La BULAC est partenaire - Cycle des conférences publiques de l'IISMM : Les contre-pouvoirs dans les régimes à référence musulmane - « L’opposition au pouvoir dans le shi’isme imâmite à la période prémoderne »

Réalisation : 11 novembre 2021 - Mise en ligne : 8 décembre 2021
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

En contexte islamique, comme ailleurs, les systèmes d’autorité, les figures de la souveraineté, les rapports d’allégeance, de soumission et de dépendance, n’ont jamais pu empêcher l’existence de contre-pouvoirs plus ou moins structurés. Dans l’imaginaire collectif, les termes de fitna [« discorde », « désunion »] et de ridda [« rébellion », « révolte »] sont chargés de sens et la variété des interprétations dont ils font l’objet traduit une question centrale, non résolue : Au fond, que contestaient ceux qui prenaient le calame ou les armes ?

 Les rameaux sunnite, kharijite et chiite n’ont pas développé le même type de rapport à l’autorité établie au sein des courants majeurs de leurs traditions respectives, le premier valorisant davantage le principe d’obéissance, en référence à un hadith. Un tel énoncé est cependant trop général pour traduire la variété des situations qui traversent les histoires des dynasties ayant régné depuis la côte ouest du continent africain jusqu’aux îles de l’Océan indien, y compris à l’ère des trois empires, ottoman, perse et moghol. À l’époque contemporaine, parce qu’ils sont fondés, de manière plus explicite, sur des logiques de distinction des ordres et de renforcement du pouvoir central, déterminées en partie par les cadres hérités de la colonisation, les États-nations provoquent l’émergence de contre-pouvoirs habités par des logiques inédites.

Le cycle de conférences publiques de l’année 2021-2022 sera l’occasion d’examiner, dans le temps long, les différentes modalités d’expression et d’organisation de ces contre-pouvoirs, qui paraissent comme autant de défis à une unité idéalisée.

Intervention

Avec les mêmes intervenants et intervenantes

Sur le même thème