Les ciliés
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Tokophrya quadripartita, un acinetien
Sur les mollusques et les crustacés d'eau douce, il n'est pas rare de trouver des colonies commensales de protozoaires péritriches fixés, en forme de panache comme ces Zoothamnium. En s'approchant au
Amphileptus pleurosigma, cilié cousin de Litonotus
Ressemblant au genre Litonotus, Amphileptus est également un prédateur d'autres protozoaires. Deux noyaux apparaissent en contraste de phase.
Spirostomum, la souplesse d'un cilié géant
Spirostomum ambiguum, espèce particulièrement vigoureuse, peut croître jusqu'à plusieurs millimètres de longueur. Grâce à une souplesse remarquable, cette cellule géante est capable de se tordre etse
Spirostomum ambiguum, la ciliature (2)
Les cils vibratiles en liaison avec le cytosquelette, sont disposés selon des lignes parallèles à la surface du protozoaire. C'est ce qui permet au cilié de se déplacer dans le milieu aquatique. Un
Spirostomum ambiguum, la multitude
Sur les fonds vaseux des mares stagnantes, de nombreux individus de Spirostomum ambiguum se multiplient et se rassemblent sur la couche détritique riche en bactéries dont ils font leur menu. La
Spirostomum minus, cousin de S. ambiguum
Plus petit que spirostomum ambiguum, S. minus est caractéristique par sa morphologie trés allongée et sa frange adorale en forme de peigne. Cousin de S.ambiguum, S, minus occupe les mêmes milieux.
Halteria, petit cilié aux mouvements capricieux
De 20 à 40 microns, ce petit cilié progresse par bonds désordonnés au milieu du feutrage végétal. Comme ici, on le rencontre par groupes de 10 à plusieurs dizaines d'individus. Oligotriche, c'est à
Stentor, la ciliature
La grande taille de Stentor coeruleus favorise l'observation de ses bandelettes ciliées longitudinales depuis la région adorale sur tout le corps de l'animal.
Tetrahymena pyriformis, le système modèle des ciliés
Largement utilisé comme système modèle des ciliés en physiologie et biochimie, Tetrahymena prolifère dans les eaux stagnantes, notamment en fin de saison dans les carapaces de crustacés. Fin octobre,
Urocentrum turbo, le cilié "toupie"
De petite taille (moins de 50 microns), ce cilié en forme de toupie ne cesse de tourner sur lui-même à vive allure. La symétrie radiaire apparente de ce cilié se prolonge par une expansion "caudale"
Oxytricha, cilié hypotriche
Comme Euplotes et Stylonychia, Oxytricha porte des rangées de cirres, sortes de cils aglomérés impliqués dans la locomotion. On distingue également le péristome et les mouvements des membranelles
Litonotus lamella
Litonotus lamella, prédateur redoutable,chasse les petits ciliés grâce à des organites superficiels toxiques qu'il projette sur ses proies: les toxicystes. Ceux-ci sont localisés près du cytostome,
Chilodonella, petit cilié disymétrique
Eternellement entrain de tourner sur lui même, le petit cilié Chilodonella ( 50 à 70 microns ) affectionne les milieux riches en bactéries dont il se nourrit abondamment. Applati sur le substrat,
Laginophrys vaginicola, épizoïte des crustacés
Logé dans une lorica de 50 à 80 microns, elle-même collée sur la carapace des crustacés tels que les ostracodes, Laginophrys profite des déplacements de ces derniers pour se nourrir. La couronne
Litonotus cygnus, cilié à col de cygne
Voisin de Litonotus fasciola, L. cygnus présente une région antérieure allongée en col de cygne, portant à son extrémité, le cytostome. D'une grande mobilité, l'expansion antérieure se dilate et se
Litonotus fasciola, prédateur à toxicystes
Prédateur redoutable, Litonotus chasse les petits ciliés grâce à des organites superficiels toxiques qu'il projette sur ses proies: les toxicystes. Ceux-ci sont localisés près du cytostome, lequel
Stylonychia mytilus, cilié marcheur, cousin d'Euplotes
Garni de nombreux cirres comme Euplotes, Stylonychia marche sur ses cirres ventraux de manière saccadée. Morphologiquement, il se caractérise par la présence de 3 grands cirres postérieurs
Euplotes, le cilié marcheur
Parmi les protozoaires ciliés, certains portent des cirres épais, aglomérats de cils, qui caractérisent les ciliés hypotriches. C'est le cas d'Euplotes. Posé sur ses cirres ventraux "articulés",
Le noyau moniliforme des ciliés
De nombreux protozoaires peuvent présenter plusieurs noyaux ou un noyau polylobé, dit moniliforme. Chez Stentor, l'observation en fond noir fait apparaître dans le plan de mise au point un noyau
Stentor, le déplacement
Les différentes espèces de Stentor sont capables de se déplacer en nageant grâce à leur ciliature corporelle et à la frange adorale. Pour ce faire, ils décollent le pôle pédieux du substrat. Le corps
Stentor, la frange adorale
En pleine extention, le Stentor déploie une couronne ciliaire complexe qui entoure le péristome : la frange adorale. Constituées de cils aglomérés, les membranelles de la frange adorale forment un
Stentor, le pied
Dès que le stentor se fixe au substrat et qu'il se détend à travers le feutrage végétal de la mare, il renforce son adhérence. La fixation de Stentor sur son substrat s'effectue par le pôle pédieux.
Stentor pyriformis, le stentor vert, pourquoi vert?
La couleur chlorophyllienne de Stentor pyriformis n'est pas un cas isolé. On la rencontre chez d'autres protozoaires et même chez des hydres. De petites algues vertes unicellulaires symbiotiques en
Stentor pyriformis, le stentor vert
Possédant une forte propension à quitter son support et à nager en tous sens, Stentor pyriformis peut se trouver par millions d'individus sur les plantes aquatiques de nos mares stagnantes, comme ici
Stentor coeruleus, le stentor bleu
L'un des plus grands protozoaires d'eau douce puisque le stentor "bleu" peut mesurer jusqu'à 2 mm de long. La couleur bleu-cyan est dûe à l'accumulation de grains de pigment, la stentorine, dans le
Stentor, le protozoaire " trompettomorphe"
En forme de trompette de héraut d'arme, le stentor est un protozoaire ciliè capable de se fixer sur les plantes aquatiques. Son extrémité antérieure forme un entonnoir aux bord couverts de cils qui,
Epistilys, vorticellidae commensal
Ce vorticellidae en forme d'urne allongée vit en colonies fixées sur les copépodes (epizoitic) peut former des colonies de plusieurs dizaines à plusieurs centaines d'individus. Morphologiquement
Vorticelle, la division
Fixés sur le pédoncule, les corps cellulaires des vorticelles subissent la division par sisciparité. Dans les colonies, il n'est pas rare d'assister à différents stades de ces divisions.
Vorticelles, vésicules digestives
Les vorticelles se nourrissent grâce à la couronne ciliaire adorale qui crée un courant d'eau dirigé vers le péristome, y amenant les microalques vertes. Les microalgues ingérées sont incluses dans
Vorticelles, la ceinture locomotrice
Lacouronne ciliaire adorale peut ne pas être unique, et, chez les animaux prêts à reprendre une vie libre, on peut voir se développer une deuxième couronne ciliaire. La deuxième couronne ciliaire
Carchesium, le pédoncule de la vorticelle
Abondantes dans les eaux douces stagnantes, les vorticelles vivent normalement attachées à un substrat soit inerte soit vivant selon les espèces. Les Carchesium sont des vorticelles coloniales dont
Lacrymaria olor, un cilié au "long cou"
Un bien curieux cilié que ce lacrymaria au "long cou" extensible et rétractable. C'est là sa façon de se nourrir en projetant rapidement dans toutes les directions, son extrémité antérieure, et avec
Colonie de Carchesium
Les lentilles d'eau abritent toutes sortes d'animalcules parfois en grand nombre comme cette colonie de Carchesium sur une racine de Lemna minor.
Trichodina pediculus, cilié commensal des hydres vertes
Ectocommensal des hydres d'eau douce, Trichodina est un cilié de petite taille (30 microns) qui s'accroche à la surface de l'ectoderme par un disque d'organelles aboral. Il se déplace ainsi à la
Vaginicola subcrystallina, les frères ciliés
A deux dans un même étui que l'on appelle une "lorica" en référence à la cuirasse des guerriers romains, ces protozoaires ciliés vivent ensemble, se nourrissent ensemble et réagissent ensemble. Des
Bursaria, le "grandgousier"
Ce cilié de grandes dimensions (environ 1 mm de long) se présente sous forme d'une outre ouvetre par une large bouche ou vestibule. Par cette bouche, l'animal engouffre des proies volumineuses telles
Frontonia et les zoochlorelles
le protozoaire cilié Frontonia peut prendre des allulres chlorphyliennes dues à des zoochlorelles (algues vertes unicellulaires) incluses dans le cytoplasme. Ces algues symbiotiques y vivent en grand
Frontonia leucas, un cousin de Paramecium
Frontonia est apparenté à la paramécie. Les deux se rencontrent fréquemment dans les mêmes milieux. Certains exemplaires de très grande taille avoisine le demi millimètre et semblent particulièrement
Paramecium, noyaux et conjugaison
Une fois fixées et colorées au réactif de Schiff, les noyaux apparaissent en rouge. On distingue le macronoyau et le micronoyau proches l'un de l'autre. C'est pendant la conjugaison ou accouplement
Paramecium caudatum, la grande paramécie
Avec le grande amibe, Amoeba proteus, la paramécie Paramecium caudatum est probablement le plus connu des protozoaires. Les deux sont pris comme exemples dans les manuels scolaires parcequ'ils sont
Spirostomum, la conjugaison
l'accouplement ou conjugaison, bien étudiée chez les paramécies, existe aussi chez les autres protozoaires ciliés comme Spirostomum ambiguum mais aussi Spirostomum minus.
Spirostomum ambiguum, le noyau moniliforme
L'observation en contraste de phase fait apparaître dans le plan de mise au point, un noyau ( macronoyau ) polylobé moniliforme, c'est à dire régulièrement et alterantivement dilaté, ce qui le fait
Spirostomum ambiguum, la ciliature (1)
Spirostomum est couvert de cils vibratils qui assurent sa locomotion. Organisées en lignes parallèles, les rangées de cils forment des bandelettes qui s'étendent sur toute la surface du cilié.
Spirostomum ambiguum, la contraction
Spirostomum possède une étonnante capacité à se contracter soudainement en quelques millièmes de seconde. Pour une raison invisible à l'observateur, plusieurs individus semblent en phase pour se
Spirostomum ambiguum, un cilié de grande taille
Pouvant atteindre 2 à 3 millimètres, Spirostomum ambiguum est facilement reconnaissable avec sa forme allongée en bâtonnet. Son taux de reproduction élevé, l'abondance de nourriture et les chaleurs de
Platycola decumbens, cilié péritriche avec lorica
Platycola secrète un étui mucilagineux (Lorica ) dans lequel vivent 2 individus. Applatie et collée par l'une des faces, la lorica est transparente et permet d'observer aisément leurs locataires. La
Paruroleptus, cilié hypotriche, anatomie, division
Comme tous les hypotriches, Paruroleptus montre une nette organisation antéropostérieure. Le péristome, en forme d'entonnoir et bordé par les membranelles est très antérieur. Il fonctionne comme un
Intervenants et intervenantes
Médecin (Paris 1972). Laboratoire Biologie et multimédia, UMR 7622 CNRS-UPMC en 2003