Cours/Séminaire
Chapitres
Notice
Langue :
Français
Crédits
Thomas GUIFFARD (Réalisation), Gérard MAUGER (Organisation de l'évènement), Antony Burlaud (Intervention), Bruno Amable (Intervention), Stefano Palombarini (Intervention), Frédéric Lebaron (Intervention)
Conditions d'utilisation
BY CC NC SA
DOI : 10.60527/rmzb-qg40
Citer cette ressource :
Antony Burlaud, Bruno Amable, Stefano Palombarini, Frédéric Lebaron. CNRS_Pouchet. (2018, 12 janvier). Lire les sciences sociales, B. Amable et S. Palombarini , in Lire les Sciences Sociales. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/rmzb-qg40. (Consultée le 27 juillet 2024)

Lire les sciences sociales, B. Amable et S. Palombarini

Réalisation : 12 janvier 2018 - Mise en ligne : 30 janvier 2018
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Présentation et discussion (en présence des auteurs) de : Bruno Amable et Stefano Palombarini, L’illusion du bloc bourgeois. Alliances sociales et avenir du modèle français, Paris, Raisons d’agir éditions, 2017 Bruno Amable, Elvire Guillaud et Stefano Palombarini, L’économie politique du néolibéralisme. Le cas de la France et de l’Italie, Paris, Éditions Rue d’Ulm, 2012 Bruno Amable et Stefano Palombarini, L’économie politique n’est pas une science morale, Paris, Paris, Raisons d’agir éditions, 2005 Par Antony Burlaud et Frédéric Lebaron 1. Les sciences sociales et l’économie politique sont menacées par le retour d’un moralisme qui nie le conflit social et discrédite l’opposition aux projets élaborés en vue d’un prétendu bien commun. […] Bruno Amable et Stefano Palombarini proposent une théorie néoréaliste du changement institutionnel […] qui permet de reconnaître, derrière la rhétorique du bien commun, la frontière entre intérêts dominants et intérêts dominés. 2. En France et en Italie, la dissolution des anciennes alliances sociales a rendu nécessaire la reconstitution d’un bloc social dominant. Mais le noyau dur du bloc néolibéral constituant une minorité politique, la stratégie consiste à s’appuyer sur une coalition sociale élargie. […] La participation à l’Union Européenne implique dans les deux pays une pression politique forte qui est favorable à la mise en place d’une stratégie néolibérale sous des formes politiques variées. 3. La crise politique française entre dans sa phase la plus aigüe depuis plus de trente ans, avec l’éclatement des blocs traditionnels, de gauche et de droite. L’éloignement des partis « de gouvernement » des classes populaires semble inexorable […] L’avenir du modèle français dépend de l’issue d’une crise politique qui n’est pas liée à des querelles d’appareils et encore moins de personnes, mais à la difficulté de former un nouveau bloc dominant. Elle est loin d’être terminée.

Intervention

Dans la même collection

Avec les mêmes intervenants et intervenantes