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Français
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©Direction de l'Image et de l'Audiovisuel/CRH/EHESS/2018
DOI : 10.60527/wrp9-w465
Citer cette ressource :
EHESS. (2018, 8 novembre). Drogues, politiques et contre-cultures , in consommations et prohibition des drogues : approches transversales. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/wrp9-w465. (Consultée le 17 mai 2024)

Drogues, politiques et contre-cultures

Réalisation : 8 novembre 2018 - Mise en ligne : 14 novembre 2018
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Descriptif

A l’origine anglo-saxonne dans ses références comme dans ses pratiques, les mouvements contre-culturels n’ont pas moins ébranlé l’ensemble des sociétés occidentales, avec des spécificités propres aux différents groupes sociaux qui s’en sont emparé.

Cette subversion de l’intérieur de la société capitaliste hérite en partie d’une succession de mouvements artistiques révolutionnaires, mais, en rupture  avec le concept d’avant-garde, elle tire aussi son inspiration de cultures populaires de groupes opprimés et/ou colonisés tout en exploitant les nouveaux médias qui, avec les drogues qui modifient les états de conscience, font circuler d’un continent à l’autre, les images et les rythmes portées par des ondes musicales métissées (musiques black, rock et punk, reggae etc). « Do it » est le mot d’ordre commun, car il s’agit de construire collectivement ici et maintenant les alternatives qui échappent aux hiérarchies, à l’exploitation et à l’ordre moral des sociétés capitalistes et impérialistes.

 

  •  Alessandro Stella, historien
    Introduction 
  • Antoine Perpère, médecin et artiste
    Neuromodulateurs, addictions, créativité, contre-culture
  • Anne Coppel, sociologue
    Emergence et circulations des mouvements contre-culturels : un ébranlement trans-continental
  • Chris Elcock, historien
    La contre-culture américaine en question

Alessandro Stella : historien et anthropologue, directeur de recherche au CNRS et enseignant à l’EHESS, il anime depuis quatre ans ce séminaire sur la problématique des drogues. Il est en train de publier un ouvrage collectif issu du séminaire, sous le titre Vivre avec les drogues, et un ouvrage personnel sur le peyotl : L’herbe du diable ou la chair des dieux ?

Antoine Perpère: Artiste, ancien intervenant en addictions, commissaire de l'exposition "Sous influences, arts plastiques et produits psychotropes", La maison rouge-fondation Antoine de Galbert, Paris, 2013. Il s’intéresse au fonctionnement du cerveau, à partir des recherches de Jean-Pol Tassin, qu’il extrapole par métaphores au vécu des toxicomanes puis aux conditions de la créativité artistique et enfin à la notion de contre-culture.

Anne Coppel : sociologue, spécialiste des politiques des drogues, croisant la recherche, l’action expérimentale dans les dispositifs de soins et l’engagement militant. Dernier ouvrage paru : M Kokoreff, A. Coppel, M. Peraldi (dir), La catastrophe invisible. Histoire sociale de l’héroïne, Paris, éditions Amsterdam, 2018.

Christian Elcockest docteur en histoire. Il a réalisé sa thèse sous la direction d'Erika Dyck (auteure de Psychedelic Psychiatry) à l'Université de la Saskatchewan et termine une monographie sur l'histoire du LSD à New York. Ses travaux sur le mouvement psychédélique américain sont apparus dans des revues scientifiques et il a également travaillé sur l'histoire de la réduction des risques et écrit un article pour la Oxford Research Encyclopedia in American History sur les drogues dans les villes américaines du XIXe siècle à nos jours (tous deux à paraître cette année).

 

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