Antropologiczne badania i twórczość fotograficzna Grażyny Kubicy (Recherches anthropologiques et oeuvre photographique de Grazyna Kubica)

Grażyna Kubica-Heller jest antropolożką i socjolożką. Wykłada w Zakładzie Antropologii Społecznej Instytutu Socjologii na Uniwersytecie Jagiellońskim. Interesuje się problematyką mniejszości kulturowych, w tym tożsamością kulturową Ślazaków, wymiarem śląskiego luterstwa, stosunkami polsko-żydowskimi. Zajmuje się biografią i twórczością Bronisława Malinowskiego oraz Marii Czaplickiej. Opracowała i opatrzyła wstępem « Dziennik w ścisłym znaczeniu tego wyrazu », który zawiera całość zapisków antropologa. Jest autorką książki « Siostry Malinowskiego, czyli kobiety nowoczesne na początku XX wieku », której pomysł zrodził się podczas pracy nad dziennikiem Bronisława Malinowskiego.

Grazyna Kubica-Heller, anthropologue et sociologue, travaille au Département de l’Anthropologie Sociale de l'Institut de Sociologie à l’Université Jagellonne. Son travail se concentre sur la problématique des minorités culturelles dont celle de l’identité culturelle des Silésiens, sur la dimension du luthéranisme silésien, et sur les relations entre les polonais et les juifs. Depuis de longues années, elle se consacre à l’étude des biographies et des œuvres de Bronislaw Malinowski et de Maria Czaplicka. Elle a rédigé la préface du « Journal au sens strict du terme » connu en France sous le titre de « Journal d’ethnographe », contenant l’ensemble des notes de l’anthropologue. Auteure également du livre « Sœurs de Malinowski » publié en 2006 dont l’idée émerge lors de son travail pour le journal de Bronislaw Malinowski où elle décrit l’histoire des femmes peintres, écrivaines en Pologne au tournant des XIXe et XXe siècles.

Dans cet entretien, Grazyna Kubica décrit brièvement la vie et l’œuvre de Malinowski ainsi que le parcours de Maria Czaplicka, chercheuse polonaise et première femme professeure à l’université d’Oxford dans les années 1920. Elle revient également sur sa création photographique, ses expositions dont celle du Musée Ethnographique de Cracovie « Photographie et anthropologie ». Et enfin, elle donne une interprétation culturelle du conflit autour de la marche de tolérance à Cracovie.