Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Château de Bénouville - Bénouville
Langue :
Français
Crédits
Cécile Modanese (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
Citer cette ressource :
Cécile Modanese. IEJP. (2023, 9 septembre). Devenir jardinier ou pépiniériste au XIXe siècle, un long cheminement ! . [Vidéo]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/146468. (Consultée le 15 juin 2024)

Devenir jardinier ou pépiniériste au XIXe siècle, un long cheminement !

Réalisation : 9 septembre 2023 - Mise en ligne : 21 septembre 2023
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Descriptif

Le terme horticulture apparaît tardivement, en 1824, dans la langue française. Héricart de Thury l’emploie lors de la création de la société d’horticulture trois années plus tard. À ce moment-là, l’horticulture était soit matière d’amateurs, souvent de riches collectionneurs, soit de professionnels, autour d’un métier en émergence dans une entreprise de reproduction de végétaux à vocation commerciale. L’horticulteur du XIXe siècle, possède alors une fine connaissance botanique, afin de cultiver, d’identifier, d’acclimater, de multiplier et même d’hybrider les végétaux. Celle-ci le positionne dans une sphère scientifique l’amenant à fréquenter les sociétés savantes.
Plusieurs métiers gravitent dans la sphère de l’horticulture : celui de jardinier, de pépiniériste et enfin de paysagiste. De grandes familles de jardiniers (Lang, Fintelmann, Schweykert, Held, Hervy, Hardy, Thouin…) ont exercé à travers l’Europe au XIXe siècle.
Les pépinières, le paysagisme, l’horticulture sont des activités à la croisée des disciplines, faisant appel à l’agriculture, à la botanique et même à l’industrie pour la production en série. Le paysagisme suppose des notions d’architecture, d’ingénierie hydraulique. L’acquisition de connaissances et de la pratique dans ces métiers se révèle balbutiante sur une grande partie du XIXe siècle, et pour cause : elle n’entre réellement dans aucun de ces champs disciplinaires.
Comment ces différents métiers, dont certains sont alors en émergence, ont-ils réussi à développer et transmettre leur savoir faire au XIXe siècle ?
Après avoir réalisé un tour d’horizon sur l’état de l’enseignement horticole au XIXe siècle, il conviendra d’observer la conception de parcours de formation initiale grâce à un réseau européen, puis les leviers de perfectionnement des savoir-faire tout au long de la vie des pépiniéristes, des jardiniers et des paysagistes.

Intervention

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